Les syndicats sont déterminés à ne pas accepter n'importe quel relogement (photo extraite du site Solidaires.org)
Huit organisations syndicales appellent à une manifestation le mercredi 9 novembre prochain à Evreux (Eure). Pas question de revendications salariales ou de conditions de travail, mais d'hébergement décent !
En bisbille depuis des mois avec la municipalité d'Évreux qui leur demande de quitter le bâtiment de l'actuelle Bourse du travail, les syndicats - toutes tendances confondues (CFDT, CFTC, CFE-CGC, CGT, FO, FSU, Solidaires et UNSA) entendent s'opposer à cette décision, et en tout cas à la proposition de relogement de la mairie, propriétaire de la Bourse du travail.
Une pétition en ligne sur internet
Selon eux, le maire, sous couvert de la politique de réaménagement urbain veut récupérer la Bourse du travail rue de l'Ardèche "sans proposition de relogement décente".
"Depuis un an nos actions et interpellations pour trouver une solution à notre relogement restent vaines", assurent les syndicats qui ont mis en ligne une pétition sur le site solidaires.org.
"A en lire ou entendre certains, nous serions trop « exigeants », nous aurions refusé plusieurs propositions, nos syndicats dans les collectivités sont trop « fouteurs de merde », nous serions trop «virulents»."
320 m2 dans une ancienne école
"La vérité c’est qu’après deux projets que nous avions accepté, un a été stoppé pour cause d’amiante (le bâtiment était de type Pailleron), l’autre a été classé sans suite et sans argument après le changement de majorité départementale", détaillent les signataires d'un communiqué commun.
"Enfin dernière proposition suite à des mois de provocation ou de silence, un étage d’une ancienne école primaire désaffectée composé de 6 salles de classe d’environ 320 m2 au total à partager en 8 sans possibilité d’aménagement pour cause une nouvelle fois d’amiante et loin de répondre à la superficie initialement validée par les collectivités".
"On nous met dehors!"
Quoi qu'il soit, les syndicats devront, en principe, à l'issue d'un préavis de 6 mois notifié le 6 juin, rendre les clés de la Bourse du Travail au plus tard le 6 décembre 2016.
"Sans proposition de relogement : on nous met dehors, en mettant fin à une tradition républicaine et à un usage qui date de 1928 et il faudrait qu’on ne se sente ni méprisé, ni insulté !"
En bisbille depuis des mois avec la municipalité d'Évreux qui leur demande de quitter le bâtiment de l'actuelle Bourse du travail, les syndicats - toutes tendances confondues (CFDT, CFTC, CFE-CGC, CGT, FO, FSU, Solidaires et UNSA) entendent s'opposer à cette décision, et en tout cas à la proposition de relogement de la mairie, propriétaire de la Bourse du travail.
Une pétition en ligne sur internet
Selon eux, le maire, sous couvert de la politique de réaménagement urbain veut récupérer la Bourse du travail rue de l'Ardèche "sans proposition de relogement décente".
"Depuis un an nos actions et interpellations pour trouver une solution à notre relogement restent vaines", assurent les syndicats qui ont mis en ligne une pétition sur le site solidaires.org.
"A en lire ou entendre certains, nous serions trop « exigeants », nous aurions refusé plusieurs propositions, nos syndicats dans les collectivités sont trop « fouteurs de merde », nous serions trop «virulents»."
320 m2 dans une ancienne école
"La vérité c’est qu’après deux projets que nous avions accepté, un a été stoppé pour cause d’amiante (le bâtiment était de type Pailleron), l’autre a été classé sans suite et sans argument après le changement de majorité départementale", détaillent les signataires d'un communiqué commun.
"Enfin dernière proposition suite à des mois de provocation ou de silence, un étage d’une ancienne école primaire désaffectée composé de 6 salles de classe d’environ 320 m2 au total à partager en 8 sans possibilité d’aménagement pour cause une nouvelle fois d’amiante et loin de répondre à la superficie initialement validée par les collectivités".
"On nous met dehors!"
Quoi qu'il soit, les syndicats devront, en principe, à l'issue d'un préavis de 6 mois notifié le 6 juin, rendre les clés de la Bourse du Travail au plus tard le 6 décembre 2016.
"Sans proposition de relogement : on nous met dehors, en mettant fin à une tradition républicaine et à un usage qui date de 1928 et il faudrait qu’on ne se sente ni méprisé, ni insulté !"
Rassemblement le mercredi 9 novembre partir de 10h au Bel Ébat à Évreux.