A l'appel d'organisations syndicales et du Parti socialiste des manifestants ont empêché l'ouverture des débats à 9h30 ce lundi matin à l'Hôtel du Département de l'Eure à Évreux où se tenait une réunion plénière du conseil départemental.
L'hémicycle a été envahi avant même le début de la session par des manifestants qui contestent la fermeture en 2018 des collèges Pablo Néruda a Évreux et Pierre Mendes-France à Val-de-Reuil.
"Aucunement dérangés par le fait que ces deux établissements soient à moitié-vides et structurellement dangereux pour tous ceux qui y travaillent, les manifestants ont réclamé au Président Sébastien Lecornu qu'il revienne sur cette décision", indique-t-on à la présidence du Conseil départemental.
Ainsi, constatant l'impossibilité pour l'assemblée départementale de "pouvoir débattre et voter sereinement", Sébastien Lecornu a demandé l'intervention des forces de l'ordre pour faire évacuer, dans le calme, l'hémicycle "et permettre la reprise du processus démocratique".
Sébastien Lecornu a tenu à condamner "la politisation outrancière faite par la gauche d'un dossier où seul l'intérêt des collégiens doit compter". "il n'est pas question, affirme-t-Il, de laisser une poignée de manifestants et d'agitateurs professionnels décider à la place de ceux qui ont été démocratiquement élus pour le faire. J'estime que ce que nous venons de vivre est une entrave au débat démocratique. C'est une pratique d'un autre temps et que je condamne.
Le président du Département estime que "les élus sont élus pour décider et c'est ce que nous ferons ensemble ce matin".
Selon lui, l'action de ce matin "dessert la cause de ceux qui prétendent défendre l'avenir des enfants scolarisés au collège Pierre-Mendès France de Val-de-Reuil et je ne peux que le regretter."
Les débats ont enfin pu s'ouvrir dans le calme vers 11 heures.
L'hémicycle a été envahi avant même le début de la session par des manifestants qui contestent la fermeture en 2018 des collèges Pablo Néruda a Évreux et Pierre Mendes-France à Val-de-Reuil.
"Aucunement dérangés par le fait que ces deux établissements soient à moitié-vides et structurellement dangereux pour tous ceux qui y travaillent, les manifestants ont réclamé au Président Sébastien Lecornu qu'il revienne sur cette décision", indique-t-on à la présidence du Conseil départemental.
Ainsi, constatant l'impossibilité pour l'assemblée départementale de "pouvoir débattre et voter sereinement", Sébastien Lecornu a demandé l'intervention des forces de l'ordre pour faire évacuer, dans le calme, l'hémicycle "et permettre la reprise du processus démocratique".
Sébastien Lecornu a tenu à condamner "la politisation outrancière faite par la gauche d'un dossier où seul l'intérêt des collégiens doit compter". "il n'est pas question, affirme-t-Il, de laisser une poignée de manifestants et d'agitateurs professionnels décider à la place de ceux qui ont été démocratiquement élus pour le faire. J'estime que ce que nous venons de vivre est une entrave au débat démocratique. C'est une pratique d'un autre temps et que je condamne.
Le président du Département estime que "les élus sont élus pour décider et c'est ce que nous ferons ensemble ce matin".
Selon lui, l'action de ce matin "dessert la cause de ceux qui prétendent défendre l'avenir des enfants scolarisés au collège Pierre-Mendès France de Val-de-Reuil et je ne peux que le regretter."
Les débats ont enfin pu s'ouvrir dans le calme vers 11 heures.