Pas facile tous les jours d’être fonctionnaire de police, même en période de confinement. Samedi, peu avant minuit, le standard de police secours reçoit un appel : une bagarre vient d’éclater dans un foyer pour sans-abri, rue du docteur Michel-Baudoux à Évreux (Eure). L’un des protagonistes est fortement alcoolisé.
Une patrouille fait un détour par le foyer pour tenter de calmer les esprits. A son arrivée sur place, une policière qui demande sa pièce d’identité à l’homme alcoolisé reçoit en réponse un violent coup de poing au visage.
Une patrouille fait un détour par le foyer pour tenter de calmer les esprits. A son arrivée sur place, une policière qui demande sa pièce d’identité à l’homme alcoolisé reçoit en réponse un violent coup de poing au visage.
Récidiviste
L’agresseur refuse de se laisser interpeller et de souffler dans l’éthylomètre. Il se débat au moment où les forces de l’ordre tentent de le neutraliser pour le menotter et l’emmener à l’hôtel de police.
Placé en garde à vue pour violences volontaires sur personne dépositaire de l’autorité publique, rébellion et outrages, le mis en cause, âgé de 25 ans, a continué à insulter les policiers depuis sa geôle.
Coutumier de ce genre de faits, le 14 mars dernier, sous l’empire de l’alcool, il avait déjà été interpellé pour des violences dans ce même foyer.
Placé en garde à vue pour violences volontaires sur personne dépositaire de l’autorité publique, rébellion et outrages, le mis en cause, âgé de 25 ans, a continué à insulter les policiers depuis sa geôle.
Coutumier de ce genre de faits, le 14 mars dernier, sous l’empire de l’alcool, il avait déjà été interpellé pour des violences dans ce même foyer.
Expertise psychiatrique
Le jeune homme, sous curatelle renforcée, a reconnu lors de son audition avoir donné un coup de poing à la policière parce qu’il « n’aimait pas les femmes ». Il a en revanche nié les outrages. Il a été remis en liberté dans l’attente d’une expertise psychiatrique après la levée du confinement.
Souffrant de douleurs cervicales, la policière agressée s’est vue délivrer un certificat médical avec cinq jours d’interruption totale de travail (ITT).
La poisse pour cette fonctionnaire : quelques heures plus tôt elle a été victime d’un accident de la circulation en allant prendre son service. Sa voiture personnelle a été emboutie par un véhicule dont le conducteur avait ni permis ni assurance.
Souffrant de douleurs cervicales, la policière agressée s’est vue délivrer un certificat médical avec cinq jours d’interruption totale de travail (ITT).
La poisse pour cette fonctionnaire : quelques heures plus tôt elle a été victime d’un accident de la circulation en allant prendre son service. Sa voiture personnelle a été emboutie par un véhicule dont le conducteur avait ni permis ni assurance.