Fécamp : deux jeunes de Vernon prévoyaient de payer la moto avec un chèque de banque volé


Mardi 24 Mars 2015 à 13:08 -



Déférés au palais de justice, les deux escrocs présumés ont été placés en détention par le juge des libertés et de la détention (Photo d'illustration)
Deux jeunes gens de 24 ans, domiciliés à Vernon, ont été placés en détention provisoire à la maison d'arrêt de Rouen et au centre pénitentiaire de Saint-Aubin-Routot, près du Havre, pour tentative d'escroquerie. Ils sont soupçonnés d'avoir tenté d'acheter une moto de cross avec un chèque de banque volé.

Le 20 mars, à 21h50, les deux vernonais ont rendez-vous sur le parking de Bricomarché,route du Havre, à Saint-Léonard, dans la banlieue de Fécamp, avec les vendeurs d'une moto de cross. Vendeurs et acheteurs sont entrés en contact via un site internet, spécialisé dans la vente de toutes sortes de matériel. Après un premier contact, les jeunes gens se mettent alors d'accord sur le prix et le mode de transaction : un chèque de banque.

Ils alertent leur banque ...et la police

Mais les vendeurs fécampois, copropriétaires, de la moto sont méfiants. Ils prennent soin de prendre conseil auprès de leur banque qui les met en garde quant à la méthode de paiement proposée.

Par précaution, les vendeurs racontent l'histoire aux services de police de Fécamp. Une souricière est alors mise en place quelques minutes avant le rendez-vous.

A l'heure prévue, une camionnette pénètre sur le parking, deux hommes en descendent. Ils sont immédiatement interpellés. Le chèque douteux, devant servir à payer la moto, est récupéré dans le véhicule utilitaire. Après vérification, il s'avère qu'il est établi au nom d'une autre personne. Il s'agit en vérité d'un chèque de banque signalé volé.

Recherché pour l'exécution d'un jugement

Les policiers découvrent aussi que l'un des individus fait l'objet d'une fiche de recherche concernant l'exécution d'un extrait de jugement l'enjoignant de restituer son permis de conduire.

Placés en garde à vue, les deux hommes affirment avoir été envoyés par une tierce personne - dont ils ignorent le nom - pour récupérer la fameuse moto. En échange de ce service, ils devaient toucher chacun une centaine d'euros.

Une explication qui n'a pas convaincu les enquêteurs ni le magistrat du parquet du Havre qui leur a notifié, dimanche, leur placement en détention provisoire. Une information judiciaire a été ouverte afin de permettre aux policiers de poursuivre leurs investigations et de vérifier s'il y a d'autres victimes.