Encore une course-poursuite qui s'est terminée sans drame dans l'agglomération de Rouen. Un automobiliste en état d'ivresse au volant d'une Audi A3 a pris d'immenses risques pour échapper à un contrôle de police, dans la nuit de mercredi à ce jeudi. Le conducteur de la berline allemande n'a pas hésité à griller des feux rouges et à prendre des rond-points à contresens.

Il est autour de 3 heures du matin, cette nuit. Une patrouille de police-secours remarque une voiture qui remonte à vive allure la rue Louis Ricard (entre la place du Général de Gaulle et le boulevard de l'Yser). Les policiers actionnent girophare et sirène et se lancent à la poursuite du chauffard. L'Audi franchit un premier feu rouge s'en s'arrêter boulevard de l'Yer, puis un second route de Neufchâtel.

A 140 km/h en ville

La voiture file en direction de Bihorel et Bois-Guillaume, en faisant parfois des points de 140 km/h en ville. Arrivé à Isneauville, le chauffard contourne un rond-point à contre-sens, puis un deuxième, puis un troisième... Dans une zone non éclairée, il éteint ses feux de position sur 500 mètres.

Mais la voiture de police est toujours là, qui se tient à distance pour des raisons de cécurité. Les fonctionnaires sont prêts à saisir l'occasion pour intercepter le fuyard. L'opportunité se présente à Isneauville : sans raison, l'Audi s'arrête brutalement en plein milieu des voies de circulation, les policiers bondissent et interpellent les trois occupants du véhicule. Tous les trois sont complètement ivres.

De la résine de cannabis dans le caleçon

Le conducteur, un Rouennais de 25 ans, est dépisté avec un taux d'alcoolémie de 1,70 g par litre de sans. Il est ramené à l'hôtel de police. Lors de son placement en cellule de dégrisement, une dizaine de grammes de résine de cannabis sont découvrent cachés dans son caleçon.

Il a été placé en garde à vue pour refus d'obtempérer, conduite sous l'empire d'un état alcoolique, détention et transport de produits stupéfiants et mise en danger de la vie d'autrui.

Les deux passagers, âgés de 25 et 22 ans originaires de Canteleu et Rouen, ont été laissés libres après dégrisement.