Photo d'un internaute sur Twitter de la manifestation des forains à Rouen
Le bras de fer continue. La réunion entre les représentants des forains, de l'Etat, de la mairie de rouen et de la Métrople Rouen Normandie, organisée ce mardi après-midi à la préfecture, n'a pas permis de débloquer la situation. Chacun a campé sur ses positions.
Manifestation des forains ce matin : circulation paralysée à Rouen
Cette réunion qui aurait pu permettre de sortir de la crise n'a finalement débouché sur rien. Sinon sur la volonté des forains de durcir leur mouvement. Un mouvement qui a débuté ce matin avec le blocage savamment orchestré d'une dizaine de points stratégiques de l'agglomération de Rouen et qui a conduit, aux premières heures du jour à la paralysie de la ville.
Environ 400 forains et près d'une centaine de camions, selon les chiffres de la police, ont pris position sur les principaux axes routiers dès 5 heures ce matin. Tous les ponts de Rouen ont ainsi été bloqués, a l'exception du pont Corneille qui a été préservé afin de permettre la circulation des véhicules de secours d'une rive à l'autre.
Les forains ont allumé des feux aux quatre coins de la ville, témoignant ainsi leur détermination. Dans l'après-midi ils ont pénétré avec un engin de chantier sur les quais de la rive gauche où la mairie avait déversé des tonnes de sable pour précisément les empêcher de s'y installer.
Un peu plus tôt, Yvon Robert, maire de Rouen et Frédéric Sanchez, président de la Métropole Rouen Normandie, avaient condamné fermement les actions des forains et demandé la levée immédiate des barrages. Ils n'ont pas été entendus.
Manifestation des forains ce matin : circulation paralysée à Rouen
Cette réunion qui aurait pu permettre de sortir de la crise n'a finalement débouché sur rien. Sinon sur la volonté des forains de durcir leur mouvement. Un mouvement qui a débuté ce matin avec le blocage savamment orchestré d'une dizaine de points stratégiques de l'agglomération de Rouen et qui a conduit, aux premières heures du jour à la paralysie de la ville.
Environ 400 forains et près d'une centaine de camions, selon les chiffres de la police, ont pris position sur les principaux axes routiers dès 5 heures ce matin. Tous les ponts de Rouen ont ainsi été bloqués, a l'exception du pont Corneille qui a été préservé afin de permettre la circulation des véhicules de secours d'une rive à l'autre.
Les forains ont allumé des feux aux quatre coins de la ville, témoignant ainsi leur détermination. Dans l'après-midi ils ont pénétré avec un engin de chantier sur les quais de la rive gauche où la mairie avait déversé des tonnes de sable pour précisément les empêcher de s'y installer.
Un peu plus tôt, Yvon Robert, maire de Rouen et Frédéric Sanchez, président de la Métropole Rouen Normandie, avaient condamné fermement les actions des forains et demandé la levée immédiate des barrages. Ils n'ont pas été entendus.
La réunion organisée cet après-midi à l'initiative de la préfecture n'a pas permis de trouver un compromis. Sur cette photo de @Métropole Rouen Normandie : Eric Maire, secrétaire général de la préfecture, entouré d'Yvon Robert et de Frédéric Sanchez (à droite)
En début d'après-midi, le préfet de Seine-Maritime prenait donc l'initiative d'organiser une réunion à la préfecture pour tenter de trouver une sortie de crise. Mais les représentants des forains ont quitté la préfecture en refusant tout compromis. Niant les problèmes de sécurité avancés par les autorités, ils veulent rester sur les quais rive gauche. Au pire, ils proposent d'installer la foire sur le boulevard des Belges, l'avenue Jean-Rondeaux et la Sud III.
Yvon Robert et Frederic Sanchez ont mis en avant les meilleures conditions de sécurité et d'accueil offertes par l'Esplanade Saint-Gervais avec deux parkings de 1 000 places, une desserte renforcée en transports en commun, "des initiatives et des animations pour soutenir la foire". Les forains ne veulent pas en démordre : ce seront les quais rive gauche ou rien ! Pas question donc pour eux, en l'état actuel des discussions, de mettre fin au blocage de Rouen.
Ce soir, la préfecture, la mairie de Rouen et la Métropole Rouen Normandie affirmaient "rester ouverts au dialogue, dans l'espoir de trouver une solution pour offrir une foire Saint-Romain de qualité et réussie". Mais, en même temps, indiquaient-ils, "si le trouble dure, la force publique devra intervenir pour faire respecter la loi".
"La situation est bloquée, a alors constaté Eric Maire, le secrétaire général de la préfecture. Nous avons rappelé qu'une chose n'était pas négociable, la sécurité. Il n'est pas possible d'organiser un événement accueillant des dizaines de milliers de personnes sur les quais rive gauche.Pour leur part, Frédéric Sanchez et Yvon Robert ont tenté, une fois encore, de convaincre les forains d'installer la foire sur l'Esplanade Saint-Gervais, réaménagée sur 6 hectares pour l'occasion. "Nous leur répétons depuis des semaines : essayons Saint-Gervais et tirons ensuite le bilan. Malheureusement, ils refusent totalement de rechercher le compromis."
Yvon Robert et Frederic Sanchez ont mis en avant les meilleures conditions de sécurité et d'accueil offertes par l'Esplanade Saint-Gervais avec deux parkings de 1 000 places, une desserte renforcée en transports en commun, "des initiatives et des animations pour soutenir la foire". Les forains ne veulent pas en démordre : ce seront les quais rive gauche ou rien ! Pas question donc pour eux, en l'état actuel des discussions, de mettre fin au blocage de Rouen.
Ce soir, la préfecture, la mairie de Rouen et la Métropole Rouen Normandie affirmaient "rester ouverts au dialogue, dans l'espoir de trouver une solution pour offrir une foire Saint-Romain de qualité et réussie". Mais, en même temps, indiquaient-ils, "si le trouble dure, la force publique devra intervenir pour faire respecter la loi".