Forcené à Fécamp : Il frappe sa femme et la menace de mort ainsi que les policiers


Vendredi 10 Juin 2016 à 12:06 -



Le mari violent a été placé en garde à vue pour violences aggravées et menaces de mort envers son épouse et outrages et menaces de mort sur personne dépositaire de l'autorité publique (illustration)
Un chauffeur routier de 46 ans, soupçonné de violences conjugales et de menaces de mort à la fois envers son épouse et les policiers, était toujours en garde à vue ce vendredi en fin de matinée.

Les faits dont il est accusé se sont déroulés hier jeudi en début de soirée à Fécamp (Seine-Maritime). Police-secours est appelé à intervenir au domicile d'une femme de 54 ans qui explique s'être réfugiée chez des voisins à la suite de violences exercées sur elle par son mari. Elle explique aussi que ce dernier lui a porté un coup au visage et s'est blessé à la main droite en brisant une bouteille en verre.

Il frappe son épouse et se blesse à la main

A l'arrivée des policiers, le mis en cause refuse d'ouvrir la porte et de sortir de son appartement, rue Anita Conti. L'homme, particulièrement excité, est finalement neutralisé et interpellé. Il a la main en sang et déclaré vouloir parler à sa femme. C'est alors qu'en l'a percevant, il la menace de mort à plusieurs reprises devant les forces de l'ordre.

Le quinquagénaire est conduit à l'hôpital de Fecamp. Il refuse les soins, acceptant seulement la pose d'un bandage.

De retour au commissariat, il insulte les policiers puis, placé en chambre de sûreté, tape violemment contre les murs de la geôle et arrache son bandage. Le fécampois est pris en charge par les sapeurs-pompiers mais refuse toujours d'être examiné. Il réintègre donc sa geôle et toute la nuit menace de mort les deux fonctionnaires en charge de sa surveillance.

Il urine dans la geôle

Affirmant avoir besoin d'insuline, il est à nouveau transporté à l'hôpital où il menace de mort cette fois une infirmière, puis les policiers qui le ramènent au commissariat. Vers le petit matin, l'homme demande à aller aux toilettes, puis refuse finalement d'y aller, préférant uriner dans sa cellule.

A plusieurs reprises, les fonctionnaires lui proposent de l'eau pour se désaltérer, mais le forcené, qui ne semble pas sous l'empire d'un état alcoolique, refuse prétextant ne vouloir boire que de l'eau de la marque Cristalline et en bouteille...