Les hommes du Raid, l'unité d'élite de la police nationale, n'ont pas eu à intervenir dans la maison : le forcené s'est rendu sans opposer de résistance au bout de longues négociations (Photo d'illustration)
L'homme qui a tiré avec une arme de chasse sur son frère, samedi matin, avant de se retrancher dans son pavillon, à Maromme, était toujours entendu, ce dimanche soir, par les enquêteurs de la brigade criminelle. Sa garde à vue a été prolongée de 24 heures en début d'après-midi. Il devrait être déféré ce lundi au palais de justice de Rouen, en vue de sa mise en examen.
Les investigations policières, recoupées avec les auditions des victimes et des témoins, ont permis de déterminer les circonstances dans lesquelles les violences se sont déroulées.
Au cours de la soirée, bien arrosée, il aurait giflé l'enfant de sa compagne actuelle âgé de 6 ans pour un motif futile. Une violente dispute s'en est suivi, puis la concubine est partie avec son fils pour aller se réfugier chez une amie.
Tout le monde est rentré chez soi, sauf l'oncle qui est resté à coucher à Maromme.
Contre toute attente, le mis en cause s'est présenté à une fenêtre de son pavillon brandissant un fusil de chasse. Après l'avoir insulté et menacé, l'homme a tiré à deux reprises en direction de son jeune frère le blessant légèrement. Il a également menacé la compagne de ce dernier qui attendait dans la voiture.
Le tireur s'est ensuite retranché chez lui. Lorsque les policiers sont arrivés, alertés par la victime et une voisine, il a refusé d'ouvrir la porte et de dialoguer avec les forces de l'ordre. La décision a donc été prise en fin de matinée de faire appel aux hommes du Raid, l'unité d'élite de la police nationale. Un peu avant 15 heures, après près d'une heure de négociations, le forcené acceptait finalement de sortir du pavillon et de se rendre.
Le fusil de chasse a été retrouvé dans la maison, ainsi que les douilles des deux cartouches qu'il avait tirées le matin même en direction de son frère.
"A aucun moment, le forcené n'a proféré de menace à l'encontre des forces de police", indique une source judiciaire. De même il n'a pu être établi que l'oncle, fortement alcoolisé, a fait l'objet d'une séquestration. Enfin, selon nos informations, la victime des coups de feu qui a été soignée au CHU, n'entend pas déposer plainte contre son frère.
Les investigations policières, recoupées avec les auditions des victimes et des témoins, ont permis de déterminer les circonstances dans lesquelles les violences se sont déroulées.
Il aurait frappé l'enfant de sa compagne âgé de 6 ansD'abord dans la soirée de vendredi au domicile du mis en cause, route de Duclair. Ce dernier âgé de 30 ans et qui travaille dans une imprimerie, passait la soirée en famille en compagnie de sa concubine et de l'enfant de cette-ci, ainsi que de son frère et d'un oncle.
Au cours de la soirée, bien arrosée, il aurait giflé l'enfant de sa compagne actuelle âgé de 6 ans pour un motif futile. Une violente dispute s'en est suivi, puis la concubine est partie avec son fils pour aller se réfugier chez une amie.
Tout le monde est rentré chez soi, sauf l'oncle qui est resté à coucher à Maromme.
Il tire et blesse son jeune frère et menace la compagne de celui-ciLes faits auraient pu en rester là. Mais la situation a de nouveau dégénéré quand son frère, âgé de 25 ans qui réside dans la commune voisine de Malaunay, est venu prendre de ses nouvelles le lendemain matin (samedi).
Contre toute attente, le mis en cause s'est présenté à une fenêtre de son pavillon brandissant un fusil de chasse. Après l'avoir insulté et menacé, l'homme a tiré à deux reprises en direction de son jeune frère le blessant légèrement. Il a également menacé la compagne de ce dernier qui attendait dans la voiture.
Le tireur s'est ensuite retranché chez lui. Lorsque les policiers sont arrivés, alertés par la victime et une voisine, il a refusé d'ouvrir la porte et de dialoguer avec les forces de l'ordre. La décision a donc été prise en fin de matinée de faire appel aux hommes du Raid, l'unité d'élite de la police nationale. Un peu avant 15 heures, après près d'une heure de négociations, le forcené acceptait finalement de sortir du pavillon et de se rendre.
"Il n'a proféré aucune menace à l'encontre des policiers"Il a été aussitôt placé en garde à vue pour tentative d'homicide volontaire sur son frère, menaces avec arme sur la compagne de celui-ci, et violences volontaires sur mineur de 15 ans (l'enfant de sa compagne actuelle).
Le fusil de chasse a été retrouvé dans la maison, ainsi que les douilles des deux cartouches qu'il avait tirées le matin même en direction de son frère.
"A aucun moment, le forcené n'a proféré de menace à l'encontre des forces de police", indique une source judiciaire. De même il n'a pu être établi que l'oncle, fortement alcoolisé, a fait l'objet d'une séquestration. Enfin, selon nos informations, la victime des coups de feu qui a été soignée au CHU, n'entend pas déposer plainte contre son frère.