Gérard Martin, 58 ans, avait disparu de son domicile à Serquigny (Eure) depuis le 25 décembre 2016. Son corps sans vie a été retrouvé mardi 11 avril, immergé dans un bras de la Charentonne à moins de 300 mètres de chez lui. L'autopsie pratiquée vendredi à l'institut médico-légal de Rouen n'a révélé aucune trace suspecte, ce qui a permis aux gendarmes d'écarter la piste criminelle. En l'état des éléments recueillis par les enquêteurs, l'hypothèse d'une mort accidentelle est privilégiée.
La photo de Gérard Martin avait été publiée par la gendarmerie dans le cadre d'une disparition inquiétante (Photo © Gendarmerie)
Vu pour la dernière fois par la factrice
Le 31 décembre 2016, le maire de la commune de Serquigny informe la compagnie de gendarmerie de Bernay de la disparition inquiétante de Gérard Martin, né le 26 septembre 1959 à Serquigny où il est également domicilié. Après vérifications, il est établi que le quinquagénaire qui vit seul dans une bâtisse près du château de Serquigny a passé le réveillon de Noël dans la commune. Il est aperçu pour la dernière fois le 27 décembre par la factrice, mais après plus personne ne l'a revu.
"De l'enquête en cours, les contacts avec ses proches, les personnes qu'il fréquente, vérifications diverses n'ont apporté aucun élément susceptible de privilégier une quelconque hypothèse : suicide, enlèvement, disparition volontaire", indiquait alors la gendarmerie en lançant un appel à témoin pour disparition inquiétante.
Disparition inquiétante : un habitant de Serquigny (Eure) n'a pas donné signe de vie depuis un mois (infoNormandie du 29 janvier)
Son corps est découvert par un jeune pêcheur
D'importants moyens sont déployés par la compagnie de Bernay pour tenter de retrouver Gérard Martin. Outre des battues dans les environs de Serquigny, les gendarmes mobilisent l'hélicoptère de la section aérienne de Villacoublay équipé d'une caméra thermique, les plongeurs de la gendarmerie fluviale de Rouen, un chien pisteur... Toutes les recherches et investigations entreprises ne donnent aucun résultat.
Et puis mardi 11 avril, vers 16h30, un adolescent qui s'apprête à aller pêcher dans une rivière qui passe près du parc du château, découvre avec stupeur un corps immergé dans environ deux mètres d'eau. La gendarmerie est immédiatement alertée. Les premières constatations confirment qu'il s'agit de l'homme qui est recherché depuis trois mois et demi. Les papiers personnels découverts dans une poche de la victime, allongée sur le dos et une partie du visage hors de l'eau, en attestent.
Et puis mardi 11 avril, vers 16h30, un adolescent qui s'apprête à aller pêcher dans une rivière qui passe près du parc du château, découvre avec stupeur un corps immergé dans environ deux mètres d'eau. La gendarmerie est immédiatement alertée. Les premières constatations confirment qu'il s'agit de l'homme qui est recherché depuis trois mois et demi. Les papiers personnels découverts dans une poche de la victime, allongée sur le dos et une partie du visage hors de l'eau, en attestent.
L'autopsie permet d'écarter la piste criminelle
Les secours doivent faire appel aux plongeurs de la gendarmerie pour extraire le corps, dissimulé par des ronces et la végétation, et le ramener sur la rive afin d'être examiner par un médecin légiste.
Une autopsie est ordonnée par le magistrat du parquet d'Evreux. Elle a été pratiquée vendredi dernier à l'institut médico-légal de Rouen. Les résultats sont tombés : ils confirment l'absence de toute trace suspecte sur le corps, ce qui permet aux techniciens de la cellule d'identification criminelle (CIC) d'Evreux d'écarter d'emblée la piste criminelle.
Une autopsie est ordonnée par le magistrat du parquet d'Evreux. Elle a été pratiquée vendredi dernier à l'institut médico-légal de Rouen. Les résultats sont tombés : ils confirment l'absence de toute trace suspecte sur le corps, ce qui permet aux techniciens de la cellule d'identification criminelle (CIC) d'Evreux d'écarter d'emblée la piste criminelle.
L'hypothèse d'une chute accidentelle privilégiée
Alors, suicide ? Accident ? De quoi est donc mort Gérard Martin ? De toutes les hypothèses, celle de l'accident est privilégiée par les enquêteurs de la communauté de brigades de Brionne et de la brigade de recherche de Bernay. Le quinquagénaire a pu faire un malaise et chuter dans la rivière située au bout de l'allée du château.
Gérard Martin était décrit comme une personne gentille, ne faisant pas parler d'elle. Il rencontrait quelques problèmes de santé, notamment pour marcher. Il se déplaçait généralement à pied dans les environs de Serquigny et venait de temps à autre à Bernay par le train.
Les investigations se poursuivent.
Gérard Martin était décrit comme une personne gentille, ne faisant pas parler d'elle. Il rencontrait quelques problèmes de santé, notamment pour marcher. Il se déplaçait généralement à pied dans les environs de Serquigny et venait de temps à autre à Bernay par le train.
Les investigations se poursuivent.