Des affrontements entre manifestants et forces de l’ordre ont marqué cette journée de mobilisation des gilets jaunes à Rouen (Seine-Maritime). La préfecture de Seine-Maritime avance le chiffre d’une quinzaine d’interpellations à Rouen et de cinq au Havre.
Cinq personnes ont également été arrêtées par la gendarmerie dans la région rouennaise en possession d’armes par destination dans leur véhicule. La préfecture fait par ailleurs état ce soir d’au moins quatre blessés à Rouen et d’un autre au Havre suite à des affrontements avec la police.
Cinq personnes ont également été arrêtées par la gendarmerie dans la région rouennaise en possession d’armes par destination dans leur véhicule. La préfecture fait par ailleurs état ce soir d’au moins quatre blessés à Rouen et d’un autre au Havre suite à des affrontements avec la police.
Les chiffres de la préfecture
Ce matin, les rassemblements se sont déroulées sans heurt « malgré quelques provocations des gilets jaunes envers les forces de l’ordre », en particulier à Rouen, souligne Benoit Lemaire, directeur de cabinet de la préfète.
Selon la préfecture, cet « Acte X » a mobilisé :
• A Rouen, 1400 personnes ce matin, 800 cet après-midi.
• Au Havre, 600 ce matin, 580 cet après-midi.
• A Dieppe, ils étaient un peu moins de 200 ce matin où la manifestation était déclarée.
Des militants CGT ont rejoint un temps les gilets jaunes, mais se sont retirés, leur présence dans le cortège ayant été critiquée par certains.
Selon la préfecture, cet « Acte X » a mobilisé :
• A Rouen, 1400 personnes ce matin, 800 cet après-midi.
• Au Havre, 600 ce matin, 580 cet après-midi.
• A Dieppe, ils étaient un peu moins de 200 ce matin où la manifestation était déclarée.
Des militants CGT ont rejoint un temps les gilets jaunes, mais se sont retirés, leur présence dans le cortège ayant été critiquée par certains.
Deux canons à eau en action à Rouen
La tension est montée en tout début d’après-midi à Rouen. Les policiers ont dû faire usage de gaz lacrymogène pour disperser des manifestants rassemblés près du palais de justice. La façade de l’institution judiciaire a été couverte de graffiti avec de la peinture jaune et une vitre a été brisée.
Pour la première fois, deux camions équipés de canon à eau ont été utilisés pour refouler les manifestants. La police a également fait usage de gaz lacrymogène.
Pour la première fois, deux camions équipés de canon à eau ont été utilisés pour refouler les manifestants. La police a également fait usage de gaz lacrymogène.