Les faits remontent au 9 août dernier. Vers 22 heures, les services de police sont appelés à intervenir dans un établissement de restauration rapide, rue de la Ferme d'Ambuc. Ce sont les victimes, deux employés, qui ont appelé police-secours.
Les deux jeunes gens, âgés de 16 et 20 ans - l'un est apprenti, l'autre stagiaire - expliquent aux enquêteurs du Havre avoir été victimes d'un hol-up. Un individu, dont ils fournissement une vague description, a fait irruption dans le restaurant et les a contraints, sous la menace d'une arme, à ouvrir le coffre-fort. Le malfaiteur a fait main basse sur le contenu, soit plusieurs milliers d'euros.
Vêtu d'une doudoune en plein été !
Les victimes précisent que le braqueur était vêtu d'une doudoune. Un détail vestimentaire (il aura son importance pour l'enquête) confirmé par l'exploitation de la vidéo-surveillance de l'établissement. Sur les images visionnées par les policiers de la sûreté urbaine, on voit effectivement la silhouette d'un individu qui se fait remettre l'argent par les deux employés. On ne distingue pas d'arme.
Les deux jeunes gens sont auditionnés, mais précisent ne pas souhaiter déposer plainte. Une attitude qui laisse les enquêteurs perplexes, voire soupçonneux. Ces derniers s'interrogent sur une éventuelle complicité. Le gérant du restaurant ayant déposé plainte contre X, des investigations sont lancées tous azimuts. Elles conduisent à un suspect, un homme de 19 ans domicilié à Paris. Il est connu des services de police, et donc fiché. Sa photo est extraite du Canonge, mais ne correspond pas à la description du braqueur fournie par les victimes.
Un suspect géolocalisé à Gonfreville-l'Orcher
Néanmoins, les enquêteurs géolocalisent le téléphone portable du suspect qui est interpellé lundi 24 août au domicile de sa petite amie à Gonfreville-l'Orcher. La jeune femme de 19 ans est également arrêtée chez ses parents où est retrouvé un élément de preuve, la fameuse doudoune.
Entendue par les policiers, elle passe aux aveux et permet aux policiers de découvrir le stratagème mis en place. Elle reconnait en effet avoir fourni la doudoune à son petit ami pour commettre le pseudo braquage imaginé, précise-t-elle alors, par un des employés du restaurant.
L'apprenti et le stagiaire sont à leur tour interpellés et placés en garde à vue. Pressé par les questions, le plus jeune finit par avouer avoir eu l'idée d'organiser ce pseudo vol à main armée. "J'avais besoin d 'argent pour acheter des vêtements", a-t-il déclaré, précisant qu'il avait voulu profiter de l'absence de son patron pour simuler un braquage.
L'autre employé, âgé de 20 ans, a été mis hors de cause. Il a toutefois admis avoir menti aux policiers pour couvrir son collègue.
Placés sous contrôle judiciaire
Les trois mis en cause ont été déférés hier mercredi au palais de justice du Havre. Le magistrat du parquet leur a notifié leur placement sous contrôle judiciaire. Le plus jeune, "cerveau" du vol, sera convoqué ultérieurement devant un juge pour enfants en vue de sa mise en examen. L'auteur des faits et son amie sont convoqués pour le 13 octobre devant le tribunal correctionnel pour "vol aggravé".
L'histoire ne dit pas si le restaurateur a récupéré son argent.
Les deux jeunes gens, âgés de 16 et 20 ans - l'un est apprenti, l'autre stagiaire - expliquent aux enquêteurs du Havre avoir été victimes d'un hol-up. Un individu, dont ils fournissement une vague description, a fait irruption dans le restaurant et les a contraints, sous la menace d'une arme, à ouvrir le coffre-fort. Le malfaiteur a fait main basse sur le contenu, soit plusieurs milliers d'euros.
Vêtu d'une doudoune en plein été !
Les victimes précisent que le braqueur était vêtu d'une doudoune. Un détail vestimentaire (il aura son importance pour l'enquête) confirmé par l'exploitation de la vidéo-surveillance de l'établissement. Sur les images visionnées par les policiers de la sûreté urbaine, on voit effectivement la silhouette d'un individu qui se fait remettre l'argent par les deux employés. On ne distingue pas d'arme.
Les deux jeunes gens sont auditionnés, mais précisent ne pas souhaiter déposer plainte. Une attitude qui laisse les enquêteurs perplexes, voire soupçonneux. Ces derniers s'interrogent sur une éventuelle complicité. Le gérant du restaurant ayant déposé plainte contre X, des investigations sont lancées tous azimuts. Elles conduisent à un suspect, un homme de 19 ans domicilié à Paris. Il est connu des services de police, et donc fiché. Sa photo est extraite du Canonge, mais ne correspond pas à la description du braqueur fournie par les victimes.
Un suspect géolocalisé à Gonfreville-l'Orcher
Néanmoins, les enquêteurs géolocalisent le téléphone portable du suspect qui est interpellé lundi 24 août au domicile de sa petite amie à Gonfreville-l'Orcher. La jeune femme de 19 ans est également arrêtée chez ses parents où est retrouvé un élément de preuve, la fameuse doudoune.
Entendue par les policiers, elle passe aux aveux et permet aux policiers de découvrir le stratagème mis en place. Elle reconnait en effet avoir fourni la doudoune à son petit ami pour commettre le pseudo braquage imaginé, précise-t-elle alors, par un des employés du restaurant.
L'apprenti et le stagiaire sont à leur tour interpellés et placés en garde à vue. Pressé par les questions, le plus jeune finit par avouer avoir eu l'idée d'organiser ce pseudo vol à main armée. "J'avais besoin d 'argent pour acheter des vêtements", a-t-il déclaré, précisant qu'il avait voulu profiter de l'absence de son patron pour simuler un braquage.
L'autre employé, âgé de 20 ans, a été mis hors de cause. Il a toutefois admis avoir menti aux policiers pour couvrir son collègue.
Placés sous contrôle judiciaire
Les trois mis en cause ont été déférés hier mercredi au palais de justice du Havre. Le magistrat du parquet leur a notifié leur placement sous contrôle judiciaire. Le plus jeune, "cerveau" du vol, sera convoqué ultérieurement devant un juge pour enfants en vue de sa mise en examen. L'auteur des faits et son amie sont convoqués pour le 13 octobre devant le tribunal correctionnel pour "vol aggravé".
L'histoire ne dit pas si le restaurateur a récupéré son argent.