Le chasseur de mines français Pégase sera exceptionnellement intégré à cette opération internationale (Photo @DR)
Du 23 au 31 mars, le secteur côtier entre Saint Valery-en-Caux et Dieppe (Seine-Maritime), sera le théâtre d’une opération internationale de guerre des mines d’envergure, annonce la préfecture maritime de Cherbourg.
Les fonds marins de la partie orientale de la Manche et de la mer du Nord sont caractérisés par la présence significative d’engins explosifs dits historiques issus des deux derniers conflits mondiaux (bombes, obus concrétionnés, mines de fond).
"Un enjeu de sécurité maritime"
Deux secteurs – baie de Seine et Dieppe / Le Tréport - sont plus particulièrement concernés même si les découvertes régulières impactent l’ensemble de la façade. Les conditions climatiques, particulièrement hivernales, associées aux mouvements de sédiments rendent la découverte d’engins fréquente. "C’est un enjeu de sécurité maritime que de procéder à la recherche et à la neutralisation de ces dangers", rappellent les autorités maritimes.
Depuis 1996 des opérations interalliées baptisées HOD (Historical Ordnance Disposal, destruction de munitions historiques) sont conduites normalement chaque année dans le secteur côtier de Dieppe / Le Tréport afin d’éliminer les munitions à caractère historique. Les dates de ces opérations sont arrêtées dans le cadre de l’OTAN.
400 membres d'équipages sur le pont
Ce dispositif, fort d’un effectif de près de 400 membres d’équipages répartis sur 10 bâtiments spécialisés dans la guerre des mines, la Standing Nato Mine Counter Measures Group 1 (groupe permanent de lutte contre les mine de l’OTAN numéro 1), sera dirigé à partir du bâtiment allemand Donau.
Le chasseur de mines français Pégase sera exceptionnellement intégré à la Standing Nato Mine Counter Measures Group 2 (groupe permanent de lutte contre les mine de l’OTAN numéro 2) dirigé par le bâtiment italien Euro.
Les fonds marins de la partie orientale de la Manche et de la mer du Nord sont caractérisés par la présence significative d’engins explosifs dits historiques issus des deux derniers conflits mondiaux (bombes, obus concrétionnés, mines de fond).
"Un enjeu de sécurité maritime"
Deux secteurs – baie de Seine et Dieppe / Le Tréport - sont plus particulièrement concernés même si les découvertes régulières impactent l’ensemble de la façade. Les conditions climatiques, particulièrement hivernales, associées aux mouvements de sédiments rendent la découverte d’engins fréquente. "C’est un enjeu de sécurité maritime que de procéder à la recherche et à la neutralisation de ces dangers", rappellent les autorités maritimes.
Depuis 1996 des opérations interalliées baptisées HOD (Historical Ordnance Disposal, destruction de munitions historiques) sont conduites normalement chaque année dans le secteur côtier de Dieppe / Le Tréport afin d’éliminer les munitions à caractère historique. Les dates de ces opérations sont arrêtées dans le cadre de l’OTAN.
400 membres d'équipages sur le pont
Ce dispositif, fort d’un effectif de près de 400 membres d’équipages répartis sur 10 bâtiments spécialisés dans la guerre des mines, la Standing Nato Mine Counter Measures Group 1 (groupe permanent de lutte contre les mine de l’OTAN numéro 1), sera dirigé à partir du bâtiment allemand Donau.
Le chasseur de mines français Pégase sera exceptionnellement intégré à la Standing Nato Mine Counter Measures Group 2 (groupe permanent de lutte contre les mine de l’OTAN numéro 2) dirigé par le bâtiment italien Euro.
Dix bâtiments de huit pays européens déployés
- DONAU A516 (Allemagne) - PEMBROKE M107 (Royaume-Uni) - LOBELIA M921 (Belgique) - AUERBACH M1093 (Allemagne) - WILLEMSTAD M854 (Pays-Bas) - PEGASE M644 (France) - EURO F575 (Italie) - ANAMUR M269 (Turquie) - BAD BEVENSEN M1063 (Allemagne) - MEWA 206 F (Pologne)