Harfleur : rancunier, il met le feu devant la porte de son copain de boisson. 3 mois de prison ferme


Vendredi 3 Juin 2016 à 18:35 -



Jugé en comparution immédiate, l'auteur des violences à ecopé de 9 mois de prison, dont 6 avec sursis soit 3 mois ferme (illustration)
Violences volontaires, dégradations par incendie, menaces de mort : des faits graves qui ont valu à son auteur d'être condamné, ce vendredi à 9 mois d'emprisonnement, dont 6 avec sursis. Le condamné, âgé de 48 ans, est ressorti libre du tribunal correctionnel du Havre, les juges n'ayant pas délivré de mandat de dépôt à l'audience.

La soirée alcoolisée tourne mal

Les faits, pour lesquels cet homme a été jugé aujourd'hui, se déroulent dans la matinée du 1er juin dernier à Harfleur, près du Havre. La veille il passe la soirée avec un copain de boisson. Mais, pour des raisons inconnues, les deux amis (ils ont beaucoup bu) en viennent aux mains. Un coup poing part au cours de l'altercation.

Le quadragénaire, fortement alcoolisé, rentre chez lui. A son réveil, le lendemain matin, il rumine : rancunier, il ne digère pas d'avoir été frappé par son ami qui est handicapé moteur. Alors il décide de retourner le voir à son domicile pour laver cet affront.

Une nouvelle dispute éclate. Des coups sont échangés. En repartant, le quadragénaire ramasse des prospectus, y met le feu et prend soin de les entasser devant la porte du quinquagénaire. Il crie alors assez fort pour qu'on l'entende qu'il veut le tuer.

Trois mois de prison ferme

Des témoins préviennent police-secours. Un équipage arrive rapidement sur les lieux. L'incendiaire présumé est interpellé. Les policiers tentent de se frayer un passage parmi les flammes pour aller porter secours à l'occupant de l'appartement qui ne peut se déplacer qu'en fauteuil roulant. Ils évacuent également un autre locataire de l'immeuble puis se transforment en "pompiers" pour éteindre le début d'incendie.

Placé en garde à vue, le mis en cause a reconnu les faits après dégrisement. Il a été déféré ce vendredi au palais de justice du Havre en vue d'être jugé en comparution immédiate. Le jugement (3 mois de prison ferme) est tombé en fin d'après-midi.