L'enquête aura demandé pas moins de cinq mois d'investigations minutieuses aux policiers du Groupe de voie publique de la Sûreté départementale pour parvenir à confondre l'incendiaire présumé de la maison des jeunes de la Lombardie dans le quartier des Hauts-de-Rouen. Il s'agit d'un enfant âgé 12 ans, qui a reconnu les faits au cours de son audition.
Selon sa version, avec un briquet il a mis le feu à un papier qui a enflammé un produit liquide embrasant des cartons et du matériel entreposés dans le local situé en dessous de la MJC. La structure même du bâtiment a souffert sous l'effet de la chaleur, ce qui a conduit la mairie, propriétaire des lieux, à fermer, pour des raisons de sécurité, la totalité de la MJC (Lire ici le rappel des faits ).
Un travail d'enquête minutieux
Les faits remontent au 25 décembre dernier, dans la journée. Peu avant que le feu se déclare, un groupe de gamins avait été aperçu rôdant autour de la MJC, mais rien de bien anormal. Les premiers éléments recueillis par les enquêteurs n'avaient pas permis dans un premier temps de déterminer avec certitude si l'incendie avait été provoqué volontairement ou non. Toutefois, des prélèvements effectués dans les décombres et soumis à l'expertise de l'Institut national de la police scientifique, avaient permis d'orienter l'enquête vers une piste criminelle.
Le travail du groupe de voie publique a donc consisté à entendre un certains nombre de témoins potentiels. Cette enquête de voisinage minutieuse a ainsi permis de remonter jusqu'à un groupe de très jeunes gens, âgés entre 10 et 14 ans. Tous domiciliés dans le quartier. Le 15 mai dernier, les policiers ont auditionné deux frères de 12 et 14 ans. Ces derniers ont reconnu être présents sur place le jour de l'incendie, mais ont affirmé ne pas y avoir participé.
L'incendiaire se dénonce
Les enquêteurs ont alors convoqué le reste du groupe, soit cinq enfants. Une confrontation serrée entre tous ces jeunes a été organisée le 22 mai dans les locaux de l'hôtel de police. Il en ressortait que l'un d'eux était impliqué directement. Le mis en cause a reconnu en effet être le seul responsable de ce qui s'est passé. Il est entré dans le local qui n'était pas fermé à clé, a mis le feu à un papier... On connaît la suite.
L'auteur présumé de l'incendie et ses copains ont été remis à leurs parents. Le dossier va être transmis au procureur de la République qui décidera de la suite à donner à cette affaire.
Selon sa version, avec un briquet il a mis le feu à un papier qui a enflammé un produit liquide embrasant des cartons et du matériel entreposés dans le local situé en dessous de la MJC. La structure même du bâtiment a souffert sous l'effet de la chaleur, ce qui a conduit la mairie, propriétaire des lieux, à fermer, pour des raisons de sécurité, la totalité de la MJC (Lire ici le rappel des faits ).
Un travail d'enquête minutieux
Les faits remontent au 25 décembre dernier, dans la journée. Peu avant que le feu se déclare, un groupe de gamins avait été aperçu rôdant autour de la MJC, mais rien de bien anormal. Les premiers éléments recueillis par les enquêteurs n'avaient pas permis dans un premier temps de déterminer avec certitude si l'incendie avait été provoqué volontairement ou non. Toutefois, des prélèvements effectués dans les décombres et soumis à l'expertise de l'Institut national de la police scientifique, avaient permis d'orienter l'enquête vers une piste criminelle.
Le travail du groupe de voie publique a donc consisté à entendre un certains nombre de témoins potentiels. Cette enquête de voisinage minutieuse a ainsi permis de remonter jusqu'à un groupe de très jeunes gens, âgés entre 10 et 14 ans. Tous domiciliés dans le quartier. Le 15 mai dernier, les policiers ont auditionné deux frères de 12 et 14 ans. Ces derniers ont reconnu être présents sur place le jour de l'incendie, mais ont affirmé ne pas y avoir participé.
L'incendiaire se dénonce
Les enquêteurs ont alors convoqué le reste du groupe, soit cinq enfants. Une confrontation serrée entre tous ces jeunes a été organisée le 22 mai dans les locaux de l'hôtel de police. Il en ressortait que l'un d'eux était impliqué directement. Le mis en cause a reconnu en effet être le seul responsable de ce qui s'est passé. Il est entré dans le local qui n'était pas fermé à clé, a mis le feu à un papier... On connaît la suite.
L'auteur présumé de l'incendie et ses copains ont été remis à leurs parents. Le dossier va être transmis au procureur de la République qui décidera de la suite à donner à cette affaire.