SEINE-MARITIME. C'est un banal accident de la circulation qui a permis de confondre les deux jeunes filles. Lundi soir, vers 22 h 30, un appel téléphonique parvient au standard de police secours sur le 17. Une Peugeot 307 a percuté le mur du cimetière avenue Olivier de Serre à Rouen, près du lycée Flaubert. Des témoins ont vu les deux très jeunes occupantes de la voiture s'enfuir à pied. « La conductrice est de forte corpulence », précise un témoin.
Un équipage de la brigade anti-criminalité arrive sur place. Alors que des recherches sont entreprises dans le secteur, l'attention des policiers est attirée par des cris provenant de la rue de la Petite Porte. Ils voient à cet instant une jeune fille arriver en courant dans leur direction : elle correspond au signalement donné par les témoins de l'accident. Les gardiens de la paix tentent alors de l'interpeller, en vain. Elle continue de courir avant d'être finalement rattrapée.
Victime d'une agression fictive
"Elle semblait affolée, déclarant qu'elle venait d'être agressée", relate une source policière. La jeune fille est invitée à monter dans la voiture de police, le temps de vérifier ses dires. Mais la soi-disant victime se débat violemment lorsque les policiers lui demandent d'arrêter d'envoyer des SMS avec son téléphone portable. Devant son refus et son agressivité, ils doivent se résigner à la menotter.
Un équipage de la brigade anti-criminalité arrive sur place. Alors que des recherches sont entreprises dans le secteur, l'attention des policiers est attirée par des cris provenant de la rue de la Petite Porte. Ils voient à cet instant une jeune fille arriver en courant dans leur direction : elle correspond au signalement donné par les témoins de l'accident. Les gardiens de la paix tentent alors de l'interpeller, en vain. Elle continue de courir avant d'être finalement rattrapée.
Victime d'une agression fictive
"Elle semblait affolée, déclarant qu'elle venait d'être agressée", relate une source policière. La jeune fille est invitée à monter dans la voiture de police, le temps de vérifier ses dires. Mais la soi-disant victime se débat violemment lorsque les policiers lui demandent d'arrêter d'envoyer des SMS avec son téléphone portable. Devant son refus et son agressivité, ils doivent se résigner à la menotter.
Curieuse coïncidence : rue Zacharie, à deux pas de là, un couple d'une trentaine d'années, en compagnie d'une adolescente, vient à la rencontre des policiers. Le couple explique qu'il a mis en fuite une femme de "forte corpulence" et a réussi "à retenir sa complice". Les deux jeunes filles ont pénétré dans leur maison après avoir fracturé une porte-fenêtre donnant sur le jardin. Elles ont fouillé les tiroirs des meubles, volé un téléphone portable et fouillé la voiture du couple, une Peugeot 1007.
Impliquée dans un home jacking
Dans une poche de l'adolescente, hébergée dans un foyer, les policiers retrouvent un jeu de clés de la Peugeot 307 accidentée. Un indice capital qui va permettre aux enquêteurs de confondre les deux jeunes filles, d'autant qu'il est établi que le téléphone portable dont est en possession la plus âgée provient du cambriolage perpétré chez le couple de la rue Zacharie.
Les deux suspectes sont placées en garde à vue à l'hôtel de police de Rouen, afin de tirer l'affaire au clair.
Les enquêteurs ne sont pas au bout de leurs surprises. Ils constatent en parcourant le registre des personnes interpellées que la plus âgée des jeunes filles, qui refuse de décliner son identité et de répondre aux questions des enquêteurs, est impliquée dans un home jacking commis deux jours plus tôt dans une propriété du quartier du Chapître à Bihorel.
Elle prétend être journaliste
Samedi 5 avril, vers 9 heures, elle s'est présentée au domicile d'un couple en se faisant passer pour une journaliste de France 3. Prétendant vouloir faire un reportage sur leur jolie maison, elle a profité de l'absence momentanée du propriétaire parti en informer son épouse à l'étage pour faire entrer des complices dans la demeure et voler les clés des véhicules du couple, une Alfa Roméo et une Toyota.
La victime a réagi rapidement, en se lançant à la poursuite de ses voleurs. C'est ainsi qu'avec l'aide d'un voisin, il a réussi à récupérer l'Alfa Roméo bloquée dans la circulation rue des Hauts Grieux, et à interpeller la jeune conductrice, le passager ayant pu prendre la fuite à pied. Celle-ci devait être placée en garde à vue. Elle était remise en liberté en attendant la suite de l'enquête.
Impliquée dans un home jacking
Dans une poche de l'adolescente, hébergée dans un foyer, les policiers retrouvent un jeu de clés de la Peugeot 307 accidentée. Un indice capital qui va permettre aux enquêteurs de confondre les deux jeunes filles, d'autant qu'il est établi que le téléphone portable dont est en possession la plus âgée provient du cambriolage perpétré chez le couple de la rue Zacharie.
Les deux suspectes sont placées en garde à vue à l'hôtel de police de Rouen, afin de tirer l'affaire au clair.
Les enquêteurs ne sont pas au bout de leurs surprises. Ils constatent en parcourant le registre des personnes interpellées que la plus âgée des jeunes filles, qui refuse de décliner son identité et de répondre aux questions des enquêteurs, est impliquée dans un home jacking commis deux jours plus tôt dans une propriété du quartier du Chapître à Bihorel.
Elle prétend être journaliste
Samedi 5 avril, vers 9 heures, elle s'est présentée au domicile d'un couple en se faisant passer pour une journaliste de France 3. Prétendant vouloir faire un reportage sur leur jolie maison, elle a profité de l'absence momentanée du propriétaire parti en informer son épouse à l'étage pour faire entrer des complices dans la demeure et voler les clés des véhicules du couple, une Alfa Roméo et une Toyota.
La victime a réagi rapidement, en se lançant à la poursuite de ses voleurs. C'est ainsi qu'avec l'aide d'un voisin, il a réussi à récupérer l'Alfa Roméo bloquée dans la circulation rue des Hauts Grieux, et à interpeller la jeune conductrice, le passager ayant pu prendre la fuite à pied. Celle-ci devait être placée en garde à vue. Elle était remise en liberté en attendant la suite de l'enquête.