Huit jeunes gens mis en examen après le démantèlement d'un trafic de drogue dans l'Eure


Samedi 6 Mai 2017 à 18:25 -



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Huit jeunes gens de l'Eure ont été mis en examen dans le cadre du démantèlement d'un trafic de drogue. Six d'entre eux ont été placés en détention provisoire.

Le mardi 2 mai, entre 6h30 et 7h, deux véhicules sont interceptés successivement par la
gendarmerie, à Igoville et à Gaillon, dans l'Eure. Lors du contrôle, divers éléments en lien avec un possible trafic de stupéfiants sont découverts notamment, plusieurs sachets d’herbe de cannabis, une boîte contenant une substance blanchâtre, en cours d’analyse et 6654,20 € répartis en plusieurs liasses.

La drogue revendue dans les "rave party"

Des perquisitions sont réalisées au domicile respectif des cinq jeunes gens qui étaient à bord des deux voitures : à Val de Reuil, Acquigny, Val d’Hazey, Andé et St-Pierre-la-Garenne. Des produits stupéfiants sont à nouveau saisis : 215 grammes de résines de cannabis répartis en plusieurs blocs et barrettes ainsi que des substances pâteuses, dont la nature est en train d’être déterminée.

L’opération judiciaire aboutira finalement à l’interpellation de trois autres suspects soupçonnés d'être en relation avec les cinq individus interpellés dans les deux véhicules.

Les investigations permettront d'établir que les mis en cause se procuraient des produits stupéfiants en Hollande, qu’ils revendaient ensuite à l’occasion d’événements de type « rave party » se déroulant dans tout le quart nord-ouest de la France.

Tous mis en examen, six écroués

A l’issue de leurs gardes à vue, les huit jeunes gens ont été présentés devant un magistrat du parquet d’Evreux et une commission rogatoire a été ouverte afin de permettre aux enquêteurs de poursuivre leurs investigations.

Tous ont été mis en examen : deux d’entre eux ont été placés sous contrôle judiciaire tandis que les six autres ont été écroués.

Les opérations d’interpellation, de perquisition, les auditions et les escortes ont mobilisé une
cinquantaine de gendarmes appartenant principalement à la compagnie de gendarmerie de Louviers, appuyée par les compagnies de gendarmerie de Bernay, Pont-Audemer, Evreux, les Andelys, ainsi que par des gendarmes spécialisés de Rouen et des équipes cynophiles provenant de Beynes (Yvelines) et de Caen (Calvados).

La direction d’enquête a été confiée à la brigade de recherche (BR) de Louviers.