La victime a été menacée avec une arme de poing et frappée à la tête avec la crosse par ses agresseurs - Illustration © Adobe Stock
Ce type d'agression sur des prostituées n'est pas nouveau. Il est toujours plus facile pour des "petites frappes" de s'attaquer à des femmes sans défense.
L'affaire remonte au 7 juin dernier. Scénario classique : une travailleuse du sexe qui exerce à Rouen, est contactée par un homme, soi-disant client, en vue d'une relation avec la jeune femme, une Colombienne de 37 ans, relate une source policière.
L'affaire remonte au 7 juin dernier. Scénario classique : une travailleuse du sexe qui exerce à Rouen, est contactée par un homme, soi-disant client, en vue d'une relation avec la jeune femme, une Colombienne de 37 ans, relate une source policière.
Frappée à la tête avec une arme de poing
Vers 23 heures, la trentenaire entend frapper à la porte de l'appartement Airbnb loué pour le besoin de son activité. Elle se retrouve face à deux hommes. L'un la braque immédiatement en pointant son arme de poing sur la tempe. Il lui réclame alors de l'argent. La victime lui remet 30€ dissimulés dans la coque de son téléphone portable que l'agresseur lui arrache des mains.
Le complice fouille l'appartement, mais ne trouve rien de plus.
Les deux malfaiteurs sont alors sur le point de partir, quand un autre téléphone se met à sonner. L'un des individus tente de s'en emparer, mais la jeune femme résiste et ne lâche pas prise. Elle reçoit à cet instant un violent coup de crosse à la tête. Puis les agresseurs prennent la fuite.
À l'arrivée de la police, la victime remet un morceau de la crosse de l'arme et un autre morceau de la cigarette électronique d'un des individus.
Le complice fouille l'appartement, mais ne trouve rien de plus.
Les deux malfaiteurs sont alors sur le point de partir, quand un autre téléphone se met à sonner. L'un des individus tente de s'en emparer, mais la jeune femme résiste et ne lâche pas prise. Elle reçoit à cet instant un violent coup de crosse à la tête. Puis les agresseurs prennent la fuite.
À l'arrivée de la police, la victime remet un morceau de la crosse de l'arme et un autre morceau de la cigarette électronique d'un des individus.
Identifiés grâce à un cigarette électronique
Le service interdépartemental de police judiciaire qui dépend de la Division de la criminalité territoriale (DCT s'empare de l'enquête. Dans un premier temps, les policiers parviennent à identifier le propriétaire de la ligne téléphonique ayant servi à prendre rendez-vous avec la prostituée. Et grâce à l'empreinte génétique (ADN) retrouvée sur le morceau de la cigarette électronique sur les lieux de l'agression, l'un des malfaiteurs peut être formellement identifié.
Le 24 juillet, à 6 heures (heure légale) une opération d'interpellation est déclenchée : un jeune homme de 22 ans, est interpellé au saut du lit à son domicile à Rouen. Le second, âgé de 24 ans, est appréhendé simultanément à son domicile à Maromme
Le plus jeune est défavorablement connu des services de police pour des vols avec violences. Dans sa chambre, les enquêteurs vont découvrir l'arme de poing utilisé lors du braquage.
Le 24 juillet, à 6 heures (heure légale) une opération d'interpellation est déclenchée : un jeune homme de 22 ans, est interpellé au saut du lit à son domicile à Rouen. Le second, âgé de 24 ans, est appréhendé simultanément à son domicile à Maromme
Le plus jeune est défavorablement connu des services de police pour des vols avec violences. Dans sa chambre, les enquêteurs vont découvrir l'arme de poing utilisé lors du braquage.
12 mois de prison, dont 6 mois ferme
Placés en garde à vue à l'hôtel de police de Rouen, les mis en cause ont été déférés devant un magistrat du parquet de Rouen qui leur a notifié une comparution immédiate devant le tribunal judiciaire. Tous les deux ont été condamnés chacun à une peine de 12 mois d'emprisonnement, dont six mois ferme.