PONT-AUDEMER (Eure) - Mickaël* va fêter sa soirée d'anniversaire (il a 20 ans aujourd'hui) dans une cellule de la maison d'arrêt d'Evreux. Le jeune homme a été condamné ce mercredi après-midi à une peine de quatre ans d'emprisonnement dont deux avec sursis. Il a été reconnu coupable par le tribunal correctionnel d'Evreux de menaces de mort, outrages, rebellion, dégradation et violences sur agents de la force publique, en l'espèce deux gendarmes de la compagnie de Pont-Audemer.
Mickaël n'est pas un inconnu pour les gendarmes. Régulièrement, il fait parler de lui à Pont-Audemer où il réside. Mais dans la nuit de lundi à mardi 11 mars, il a fait plus fort que d'habitude en frappant et blessant deux gendarmes. Les faits sont survenus entre 2h30 et 3 heures du matin, rue de l'Etang, à Pont-Audemer. La gendarmerie est avisée que deux jeunes gens, en état d'ivresse, mettent le bazar : ils crient, renversent les poubelles et y mettent le feu.
Insultes, menaces de mort et blessures
Une première patrouille se rend sur place, puis une deuxième. Les forces de l'ordre sont accueillies froidement par l'un des protagonistes qui se rebelle, insulte et menace de mort les quatre militaires. L'agresseur, très excité, frappe alors à coups de pied et de poing deux des gendarmes qui tentent de l'interpeller. Ces derniers, blessés, se sont vu prescrire quatre jours d'interruption totale de travail.
Le jeune homme est finalement maîtrisé, menotté et ramené à la brigade de gendarmerie de Quillebeuf-sur-Seine. Il est d'abord placé en cellule de dégrisement en attendant de pouvoir être auditionné sous le régime de la garde à vue, mardi matin. Une garde à vue qui se passe mal : le mis en cause dégrade sa cellule.
Il devra indemniser les gendarmes
Déféré au palais de justice d'Evreux ce mercredi en début d'après-midi, le procureur de la République a notifié au jeune homme une comparution immédiate. Le tribunal correctionnel a révoqué un sursis de 10 mois de prison que le prévenu avait écopés dans une précédente affaire de violences, dégradations et incendie volontaire. Au total, ce sont donc deux ans de prison ferme qu'il va devoir purger.
En outre, Mickaël fait l'objet d'une obligation de soins (pour soigner son addiction à l'alcool) et de trouver un travail. Il devra également indemniser les victimes (les deux gendarmes) et la commune de Pont-Audemer pen réparation des dégradations.
* Le prénom a été changé
Mickaël n'est pas un inconnu pour les gendarmes. Régulièrement, il fait parler de lui à Pont-Audemer où il réside. Mais dans la nuit de lundi à mardi 11 mars, il a fait plus fort que d'habitude en frappant et blessant deux gendarmes. Les faits sont survenus entre 2h30 et 3 heures du matin, rue de l'Etang, à Pont-Audemer. La gendarmerie est avisée que deux jeunes gens, en état d'ivresse, mettent le bazar : ils crient, renversent les poubelles et y mettent le feu.
Insultes, menaces de mort et blessures
Une première patrouille se rend sur place, puis une deuxième. Les forces de l'ordre sont accueillies froidement par l'un des protagonistes qui se rebelle, insulte et menace de mort les quatre militaires. L'agresseur, très excité, frappe alors à coups de pied et de poing deux des gendarmes qui tentent de l'interpeller. Ces derniers, blessés, se sont vu prescrire quatre jours d'interruption totale de travail.
Le jeune homme est finalement maîtrisé, menotté et ramené à la brigade de gendarmerie de Quillebeuf-sur-Seine. Il est d'abord placé en cellule de dégrisement en attendant de pouvoir être auditionné sous le régime de la garde à vue, mardi matin. Une garde à vue qui se passe mal : le mis en cause dégrade sa cellule.
Il devra indemniser les gendarmes
Déféré au palais de justice d'Evreux ce mercredi en début d'après-midi, le procureur de la République a notifié au jeune homme une comparution immédiate. Le tribunal correctionnel a révoqué un sursis de 10 mois de prison que le prévenu avait écopés dans une précédente affaire de violences, dégradations et incendie volontaire. Au total, ce sont donc deux ans de prison ferme qu'il va devoir purger.
En outre, Mickaël fait l'objet d'une obligation de soins (pour soigner son addiction à l'alcool) et de trouver un travail. Il devra également indemniser les victimes (les deux gendarmes) et la commune de Pont-Audemer pen réparation des dégradations.
* Le prénom a été changé