Il voulait se pendre avec la laisse de son chien : le désespéré sauvé grâce à une caméra thermique


Jeudi 17 Janvier 2013 à 20:30 -



Le désespéré s'était réfugié dans le bois situé à proximité de la commune

La gendarmerie de l'Eure a déployé les grands moyens dans la nuit de mercredi 15 à jeudi 16 janvier. Non pas pour un exercice dans le cadre du plan Vigipirate, mais pour retrouver un homme, suicidaire, dont la disparition avait été signalée par son épouse le soir-même.

Les faits se passent à Boisemont, un village du canton des Andelys (Eure).

Dépressif et suicidaire

Vers 21 h 30, le centre opérationnel et se renseignement de la gendarmerie (CORG) reçoit un appel angoissé d'une femme. Elle déclare que son mari vient de quitter la maison avec le dessein de mettre fin à ses jours. Elle précise qu'il est dépressif.

En quelques minutes, un vaste plan de recherches est mis en place. Tous les militaires des brigades de la région, dont les hommes du Peloton de surveillance et d'intervention (PSIG) des Andelys, sont mis en alerte, certains sont "réquisitionnés" pour mener une battue dans le bois de Boisemont où le désespéré est censé être allé se pendre avec une laisse de chien.

Les heures passent et les recherches ne donnent rien, malgré les moyens mobilisés. Le chien pisteur de la brigade cynophile des Andelys fouille le moindre recoin, mais l'espace boisé est étendu.

Localisé avec la caméra thermique

Le colonel Dubuis, patron du groupement de gendarmerie de l'Eure, décide alors de faire appel à l'hélicoptère de la section aérienne de la gendarmerie basée à Villacoublay, près de Versailles (Yvelines).  L'appareil se transporte rapidement sur les lieux malgré des conditions atmosphériques très défavorables et commencent les recherches au dessus du bois.

Soudain, peu avant 2 heures du matin, la forme d'un corps se dessine dans les jumelles infra-rouge d'un membre de l'équipage. Image qui est confirmée sur l'écran de la caméra thermique embarquée dans l'hélicoptère.

Hospitalisé à Gisors

Le disparu est maintenant localisé et les informations sont transmises, par radio, aux gendarmes qui sont sur le terrain. L'homme, qui tenait toujours la laisse du chien dans ses mains, opposera quelques réticences à se faire interpeller, mais il finira par se laisser faire.

Compte tenu de son état psychique, il a été conduit à l'hôpital de Gisors. Il devait être examiné ce mercredi matin par un médecin psychiatre.

Voir ce reportage sur la section aérienne de la gendarmerie dont les missions sont multiples.

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