Le panache de fumée a traversé le nord de la France - Photo © infoNormandie/C.L.
Le ministre de l’Agriculture et de l’Alimentation. Didier Guillaume, est attendu à Rouen, ce lundi 30 septembre. Il vient apporter, selon le communiqué de la préfecture de Seine-Maritime, « son soutien aux agriculteurs et appréhender les conséquences pour les productions » de l'incendie dans l'usine Lubrizol.
Un échange de plus d'une heure est prévu entre les organisations professionnelles agricoles et le ministre vers 16 heures à la préfecture. Didier Guillaume se rendra ensuite dans l'exploitation de Frédéric et Noémie Dutot, dont la Gaec du Chapon qu'ils exploitent à Bois-Guillaume a été fortement impactée par les retombées de ce nuage de fumées.
Un échange de plus d'une heure est prévu entre les organisations professionnelles agricoles et le ministre vers 16 heures à la préfecture. Didier Guillaume se rendra ensuite dans l'exploitation de Frédéric et Noémie Dutot, dont la Gaec du Chapon qu'ils exploitent à Bois-Guillaume a été fortement impactée par les retombées de ce nuage de fumées.
Inquiétudes et colère des agriculteurs
Le ministre va discuter pendant un peu plus d'une heure avec les organisations professionnelles agricoles avant de se rendre dans une exploitation à Bois-Guillaume, près de Rouen - Photo © Gouvernement.fr
La venue du ministre s'inscrit dans un contexte fort d'inquiétudes et de colère, pas seulement des agriculteurs, après l'incendie de l'usine chimique Lubrizol à Rouen le Jeudi 26 septembre. Cette entreprise, classée Seveso seuil haut, produit notamment des additifs pour lubrifiants.
L’incendie a provoqué un panache de fumée sur un large périmètre couvrant de nombreuses zones de production agricoles de la Normandie jusqu’aux Hauts de France, voire en Belgique.
Des premiers prélèvements ont été effectués, en lien avec le ministère de l’agriculture et de l’alimentation, afin de déterminer les éventuelles contaminations des productions agricoles ayant subi des retombées de ces fumées. Par-delà les mesures d’urgence, et dans l’attente des premiers résultats d’analyse, le préfet de Seine-Maritime a ordonné la prise de mesures conservatoires visant à protéger les consommateurs.
L’incendie a provoqué un panache de fumée sur un large périmètre couvrant de nombreuses zones de production agricoles de la Normandie jusqu’aux Hauts de France, voire en Belgique.
Des premiers prélèvements ont été effectués, en lien avec le ministère de l’agriculture et de l’alimentation, afin de déterminer les éventuelles contaminations des productions agricoles ayant subi des retombées de ces fumées. Par-delà les mesures d’urgence, et dans l’attente des premiers résultats d’analyse, le préfet de Seine-Maritime a ordonné la prise de mesures conservatoires visant à protéger les consommateurs.
Lait, oeufs, miel et poissons : la collecte consignée dans 112 communes
Dans un arrêté publié dans la soirée de samedi, la préfecture indique que les productions végétales ne doivent pas être récoltées. Concernant les productions récoltées avant le 26 septembre et susceptibles d’avoir été exposées à la contamination, « elles sont consignées sous la responsabilité de l'exploitant jusqu’à obtention de garanties sanitaires sur les productions, sur la base de contrôles officiels et d’une évaluation du risque sanitaire ».
Il en est ainsi du lait collecté issu d'élevages dont les vaches étaient au pâturage depuis le 26 septembre, des œufs des élevages de plein air pondus depuis le 26 septembre, du miel collecté depuis le 26 septembre et des poissons d’élevage produits dans la zone concernée. 112 communes de Seine-Maritime au nord de Rouen sont concernées par ces dispositions.
Il en est ainsi du lait collecté issu d'élevages dont les vaches étaient au pâturage depuis le 26 septembre, des œufs des élevages de plein air pondus depuis le 26 septembre, du miel collecté depuis le 26 septembre et des poissons d’élevage produits dans la zone concernée. 112 communes de Seine-Maritime au nord de Rouen sont concernées par ces dispositions.
Un plan de surveillance mis en place
« La situation sera réévaluée au vu des résultats d’analyse obtenus et, d’ores et déjà, un plan de surveillance renforcé est mis en place sur les productions ayant été exposées à ces retombées de fumées », précise la préfecture.
Pour ce qui concerne les particuliers (potagers, jardins familiaux, etc.), il est recommandé de ne pas consommer tout produit souillé. S’agissant d’une pollution visible, les produits non souillés peuvent être normalement consommés après avoir été soigneusement lavés comme à l’ordinaire.
Pour ce qui concerne les particuliers (potagers, jardins familiaux, etc.), il est recommandé de ne pas consommer tout produit souillé. S’agissant d’une pollution visible, les produits non souillés peuvent être normalement consommés après avoir été soigneusement lavés comme à l’ordinaire.