Le radar tourelle flashe dans les deux sens de circulation : il est implanté sur une ligne droite où la vitesse est limitée à 80 km/h, au niveau de Fouqeville
Jamais deux sans trois, dit l'adage. Pour la troisième fois en trois ans, le radar tourelle implanté sur la route départementale 840 à la sortie de Fouqueville (Eure), en direction d'Elbeuf, est la cible d'un incendiaire.
L'appareil automatique, qui contrôle la vitesse des véhicules dans les deux sens de circulation, a entièrement brûlé cette nuit de jeudi à vendredi, vers minuit. Et l'intervention des sapeurs-pompiers n'a pas permis de le sauver. Il avait déjà été incendié en 2021 et en septembre 2023.
L'appareil automatique, qui contrôle la vitesse des véhicules dans les deux sens de circulation, a entièrement brûlé cette nuit de jeudi à vendredi, vers minuit. Et l'intervention des sapeurs-pompiers n'a pas permis de le sauver. Il avait déjà été incendié en 2021 et en septembre 2023.
Une route bien droite limitée à 80 km/h
Pourquoi cet acharnement à vouloir le faire disparaître du paysage ?
Depuis sa mise en service en janvier 2006, au point kilométrique 56+200, les automobilistes se sont familiarisés avec ce radar fixe installé en rase campagne sur une ligne parfaitement droite entre le Bosc-Harel et Saint-Ouen-de-Pontcheuil. À cet endroit – la route est à deux voies – la vitesse est limitée à 80 km/h.
Depuis juillet 2020, le radar de première génération a été remplacé par un radar tourelle plus sophistiqué qui permet de flasher dans les deux sens de circulation.
La gendarmerie est venue constater les dégâts et a ouvert une enquête pour tenter d'identifier le ou les auteurs.
Depuis sa mise en service en janvier 2006, au point kilométrique 56+200, les automobilistes se sont familiarisés avec ce radar fixe installé en rase campagne sur une ligne parfaitement droite entre le Bosc-Harel et Saint-Ouen-de-Pontcheuil. À cet endroit – la route est à deux voies – la vitesse est limitée à 80 km/h.
Depuis juillet 2020, le radar de première génération a été remplacé par un radar tourelle plus sophistiqué qui permet de flasher dans les deux sens de circulation.
La gendarmerie est venue constater les dégâts et a ouvert une enquête pour tenter d'identifier le ou les auteurs.
Destruction d'un radar : Que dit la loi ?
Quelles sont les sanctions encourues par les auteurs de dégradations de radars ? Source : https://www.securite-routiere.gouv.fr/
- La dégradation de radar est un délit qui relève des articles 322-1 et article 322-2 du code pénal. Elle entraîne donc une inscription au casier judiciaire, ce qui peut fortement compliquer la vie de la personne condamnée.
- Pour avoir affiché des autocollants, fait des graffitis, occulté ou bâché les vitres d'un radar : l'auteur des dégradations risque jusqu’à 15 000 euros d’amende et une peine d’intérêt général.
- Pour avoir détruit ou endommagé un radar (incendie, vol, explosion) : l'auteur des dégradations risque jusqu’à 75 000 euros d’amende et 5 ans d’emprisonnement.
- Si l'action a été menée par un groupe de personne, ou un individu masqué, la peine est encore plus lourde : jusqu’à 100 000 euros d’amende et 7 ans d’emprisonnement.