Incendies en série dans l'Eure : trois jeunes gens placés en garde à vue par les gendarmes


Mardi 4 Novembre 2014 à 12:11 -



Cliquez sur la carte pour l'agrandir illustration @infoNormandie
Trois jeunes gens âgés de 17, 18 et 19 ans ont été placés en garde à vue par les gendarmes qui les soupçonnent d'être à l'origine d'un incendie qui a détruit entièrement un appenti de 150 m2 appartenant à une société d'ambulance du Neubourg, dans la nuit du 28 au 29 octobre dernier, rue du Champ-de-Bataille, au Neubourg.

Assez d'éléments pour les confondre

Les suspects ont été interpellés ce lundi matin à leur domicile respectif, au Neubourg, Le Tremblay-Omonville et Saint-Aubin-d'Ecrosville, dans la région immédiate du Neubourg. Ils ont été longuement auditionnés et auraient, selon nos informations, apporté des éléments sur les circonstances dans lesquelles ils ont mis le feu.

Les gendarmes de la communauté de brigades du Neubourg, en charge des investigations, ont procédé à un gros travail d'enquête de voisinage. En recoupant tous les éléments recueillis, ils ont pu établir que les trois jeunes gens sont bien impliqués dans cet incendie volontaire.

Les mis en cause ont été remis en liberté. Ils devront répondre de ces faits devant le tribunal correctionnel d'Evreux lors d'une prochaine audience.

Enquête sur trois autres incendies suspects

Concernant trois autres incendies, qui ont détruits des hangars agricoles à Ecquetot, à Saint-Aubin-d'Ecrosville et à Appeville-Annebault, entre Monfort-sur-Risle et Pont-Audemer, l'enquête se poursuit. Les gendarmes n'ont pu, en effet,  établir de liens entre ces feux au mode opératoire bien particulier et celui du Neubourg. 

Pour deux d'entre-eux, à Ecquetot et Saint-Aubin-d'Ecrosville, il ne fait guère de doute que ce sont les mêmes mains criminelles qui ont incendié deux granges contenant de la paille, du lin et du fourrage.

La piste criminelle privilégiée

Dans les deux cas, il s'agit de bâtiments agricoles isolés dans la campagne et situés dans deux communes distantes de 4 kilomètres l'une de l'autre. Le feu a été allumé à moins de trois quarts d'heure d'intervalle, cette même nuit de dimanche 26 à lundi 27 octobre.

A Appeville-Annebault, c'est également un hangar agricole contenant 200 rouleaux de paille qui est parti en fumée mercredi 29 octobre peu avant 9 heures. La thèse criminelle est privilégiée, le bâtiment - comme les deux autres incendiés - n'étant pas équipé d'installations électriques.