En perquisitionnant l'appartement du voisin irascible, les policiers sont allés de découverte en découverte : stupéfiants, argent liquide, armes de poing ... (Photo DDSP76)
Appelés à intervenir pour un différend entre voisins, rue Pierre Corneille à Sotteville-lès-Rouen, les policiers de la brigade anti-criminalité (Bac) ont finalement mis la main sur un trafiquant de drogue. Résultat : 570 grammes d'héroïne, 4,100 kg de résine de cannabis, 400 grammes d'herbe, 1 kg de produits de coupe, 3270€ en liquide, 90 flacons de parfums volés et trois pistolets Gomme Cogne et des cartouches ont été saisis ! Une belle prise.
Au départ, dimanche peu après 21 heures, le standard de police-secours reçoit un appel d'une femme affirmant avoir été menacée avec une arme par un voisin. Elle explique que ce dernier s'en est pris à elle au motif qu'il ne supportait pas les aboiements de son chien dans la cour de l'immeuble. Lors de la dispute, le frère de la victime est giflé par ce voisin en voulant prendre la défense de sa soeur. L'agresseur retourne alors dans son appartement et pointe depuis sa fenêtre une arme de type Gomme Cogne en direction de la femme qui tient dans ses bras un enfant de 14 mois.
L'appartement est perquisitionné
A leur arrivée, les policiers tentent de comprendre ce qui s'est passé. Ils prennent contact avec le mis en cause, un homme de 42 ans, qui semble particulièrement excité et vindicatif avec les gardiens de la paix. Il est interpellé pour être ramené à l'hôtel de police.
Par mesure de sécurité, les policiers s'assurent qu'il n'y a personne d'autre dans l'appartement. Mais en pénétrant à l'intérieur du logement, ils vont de surprise en surprise : il découvre d'abord un pistolet approvisionné posé sur une table. Puis des produits stupéfiants dans une autre pièce. Compte tenu de l'heure tardive, il est alors décidé d'attendre le lendemain matin à 6 heures (heure légale) pour procéder à une perquisition en règle.
Drogue, armes, argent, parfums violés
Un gardien de la paix est chargé de monter la garde toute la nuit à proximité de l'immeuble. Lundi matin, donc, la brigade des stupéfiants de la sûreté départementale et "Goliath", le chien anti-drogue de brigade canine fouillent le moindre recoin de l'appartement. La découverte est impressionnante : héroïne, résine de cannabis, numéraires, armes de poing, cartouches et même un lot de 90 flacons de parfum de différents marques encore emballés sont ainsi saisis.
Le locataire de l'appartement, déjà en garde à vue pour les faits de la veille, affirment aux enquêteurs que la drogue ne lui appartient pas : il sert de "nourrice" pour trois trafiquants dont il refuse de donner les noms. Une version qui ne convainc pas les policiers, d'autant que le mis en cause n'est pas un inconnu pour eux : il a déjà été impliqué dans des trafics de stupéfiants, ainsi que dans des affaires de vols par effraction et de violences volontaires. Son casier judiciaire fait état d'une série de condamnations pour un total de 10 ans d'emprisonnement.
Déféré hier soir au palais de justice, le quadragénaire pourrait être condamné à une nouvelle peine de prison pour trafic de stupéfiants, rebellion, violences volontaire et menaces avec arme, ainsi que recel de vol (le parfum). Il devrait être jugé ce mercredi après-midi en comparution immédiate devant le tribunal correctionnel de Rouen.
Au départ, dimanche peu après 21 heures, le standard de police-secours reçoit un appel d'une femme affirmant avoir été menacée avec une arme par un voisin. Elle explique que ce dernier s'en est pris à elle au motif qu'il ne supportait pas les aboiements de son chien dans la cour de l'immeuble. Lors de la dispute, le frère de la victime est giflé par ce voisin en voulant prendre la défense de sa soeur. L'agresseur retourne alors dans son appartement et pointe depuis sa fenêtre une arme de type Gomme Cogne en direction de la femme qui tient dans ses bras un enfant de 14 mois.
L'appartement est perquisitionné
A leur arrivée, les policiers tentent de comprendre ce qui s'est passé. Ils prennent contact avec le mis en cause, un homme de 42 ans, qui semble particulièrement excité et vindicatif avec les gardiens de la paix. Il est interpellé pour être ramené à l'hôtel de police.
Par mesure de sécurité, les policiers s'assurent qu'il n'y a personne d'autre dans l'appartement. Mais en pénétrant à l'intérieur du logement, ils vont de surprise en surprise : il découvre d'abord un pistolet approvisionné posé sur une table. Puis des produits stupéfiants dans une autre pièce. Compte tenu de l'heure tardive, il est alors décidé d'attendre le lendemain matin à 6 heures (heure légale) pour procéder à une perquisition en règle.
Drogue, armes, argent, parfums violés
Un gardien de la paix est chargé de monter la garde toute la nuit à proximité de l'immeuble. Lundi matin, donc, la brigade des stupéfiants de la sûreté départementale et "Goliath", le chien anti-drogue de brigade canine fouillent le moindre recoin de l'appartement. La découverte est impressionnante : héroïne, résine de cannabis, numéraires, armes de poing, cartouches et même un lot de 90 flacons de parfum de différents marques encore emballés sont ainsi saisis.
Le locataire de l'appartement, déjà en garde à vue pour les faits de la veille, affirment aux enquêteurs que la drogue ne lui appartient pas : il sert de "nourrice" pour trois trafiquants dont il refuse de donner les noms. Une version qui ne convainc pas les policiers, d'autant que le mis en cause n'est pas un inconnu pour eux : il a déjà été impliqué dans des trafics de stupéfiants, ainsi que dans des affaires de vols par effraction et de violences volontaires. Son casier judiciaire fait état d'une série de condamnations pour un total de 10 ans d'emprisonnement.
Déféré hier soir au palais de justice, le quadragénaire pourrait être condamné à une nouvelle peine de prison pour trafic de stupéfiants, rebellion, violences volontaire et menaces avec arme, ainsi que recel de vol (le parfum). Il devrait être jugé ce mercredi après-midi en comparution immédiate devant le tribunal correctionnel de Rouen.