L'automobiliste, d'Yvetot, tient tête courageusement à ses agresseurs dans les Yvelines


Vendredi 9 Décembre 2022 à 18:23 -

Un habitant d'Yvetot, en Seine-Maritime, avait mis en fuite les auteurs d'une tentative de car-jacking il y a un an dans les Yvelines. Un des agresseurs a été interpellé, jugé et envoyé en prison



L'agresseur du quadragénaire d'Yvetot a été jugé et condamné à 18 mois de prison ferme. Il a été incarcéré - Illustration © Adobe Stock
L'un des auteurs d'une tentative de car-jacking commise dans les Yvelines, et dont la victime est un habitant d'Yvetot, en Seine-Maritime, vient d'être interpellé après plusieurs mois d'enquête.

Les faits remontent au 9 novembre 2021 à la Celle-Saint-Cloud. Un automobiliste âgé de 44 ans, et domicilié à Yvetot, en Seine-Maritime, attend à un feu rouge au volant de sa voiture. Quand un inconnu ouvre la portière de son véhicule et lui intime l'ordre, sous la menace d'un couteau pointé sur le flanc, de lui donner de l'argent. Le quadragénaire refuse et a le réflexe de mettre les clés de contact dans sa poche. 

Menacé de mort avec un couteau

Un second individu intervient et maintient le conducteur par le col de son blouson, le contraignant à descendre du véhicule. Les deux agresseurs lui réclament avec insistance les clés du véhicule et devant l’opposition de la victime, l’agresseur tente de lui porter des coups de couteau tout en le menaçant de mort à plusieurs  reprises.

L'automobiliste  saisit alors la lame du couteau se blessant ainsi au niveau de la paume de la main (10 jours d'incapacité totale de travail). Puis les deux hommes s'agrippent mutuellement. Finalement, les agresseurs vont prendre la fuite.

Identifié grâce à son ADN

Les résultats des analyses ADN, effectuées sur le blouson de la victime, viennent de tomber. Ils ont permis d’identifier l’un des auteurs qui a été interpellé ces derniers jours, soit un an après les faits.

Confronté à la victime, le suspect, âgé de 19 ans et domicilié à La Celle-Saint-Cloud, a été formellement reconnu comme étant celui qui avait le couteau. Lors des auditions, il a nié catégoriquement les faits : "il ne s'explique pas la présence de son ADN sur le blouson du quadragénaire", confie une source policière.

Pour autant, le mis en cause a été déféré mercredi 7 décembre au tribunal judiciaire de Versailles qui l'a condamné" à 18 mois de prison ferme avec mandat de dépôt. 

Le deuxième agresseur n'a pu être identifié.