L'autopsie du corps d'Emmanuel Merle pratiquée mardi 12 mars à l'institut médico-légal (IML) de Rouen (Seine-Maritime), a confirmé la mort par noyade.
Aucune trace suspecte de blessure à l'arme blanche ou par arme à feu n'a été décelée. "Aucune blessure grave manifestement de violences si tant est qu'il y en ait eu", confie le procureur de la République adjoint de Rouen. Mais le magistrat reconnaît que le corps, qui a séjourné cinq semaines dans l'eau, a été abîmé.
Des analyses complémentaires ont été ordonnées, analyses toxicologiques et anatomopathologiques afin de déterminer, notamment, les doses d'alcool et la présence de stupéfiants dans le sang de la victime.
Au vu des résultats de l'autopsie, "rien ne permet d'affirmer quoi que ce soit", souligne-t-on au parquet de Rouen.
"Nous n'allons pas en rester là"
Pour autant, les recherches continuent afin de faire toute la lumière sur la mort d'Emmanuel. " Nous n'allons pas en rester là. S'il y a des éléments objectifs nouveaux, nous les examinerons avec le plus grand soin", souligne un magistrat du parquet.
Les enquêteurs travaillent actuellement sur ce message troublant posté sur le site 76Actu le 9 mars, au lendemain de la découverte du corps d'Emmanuel,. Le mystérieux internaute écrit sous le pseudonyme "B20": "Il n'a pas voulu donner son portable, il s'est enfui et un de mes postes lui a mis un coup de pied, on pensait pas qu'il mourrait de ça, désolé".
La localisation de cet homme ne devrait pas poser de problème aux spécialistes de la cybercriminalité de la police. A moins que ce dernier ait posté son message à partir d'un cyber-café, ce qui rendrait plus compliqué son identification.
Cinq semaines d'actives recherches
Le jeune homme âgé de 25 ans avait disparu la nuit du 31 mars au 1er février dernier, à la sortie d'un établissement de nuit le Bar'Ouf, rue Fontenelle à Rouen où il avait passé la soirée avec des amis.
Emmanuel n'avait depuis plus donné signe de vie. Son véhicule était toujours dans le parking où il l'avait laissé quelques heures plus tôt, place du Vieux Marché.
Les recherches entreprises pendant près de cinq semaines pour tenter de le retrouver n'avaient rien donné. L'hypothèse d'une noyade accidentelle ( la Seine est à quelques centaines de mètres du Bar'Ouf) semblait de plus en plus probable, après que les enquêteurs aient exploré toutes les pistes, y compris criminelles.
Repêché dans la seine le 8 mars
Le corps a découvert le 8 mars par un marinier : il était coincé entre le quai du Danemark et une péniche à quai. Des éléments matériels - la carte bancaire, le téléphone portable et des clés appartenant au jeune homme - ont été retrouvés sur la victime dont les vêtements correspondaient exactement à ceux du disparu.
Ces éléments ont permis d'établir qu'il s'agissait bien d'Emmanuel, comme devait le confirmer son père Eric Merle aux enquêteurs.
Aucune trace suspecte de blessure à l'arme blanche ou par arme à feu n'a été décelée. "Aucune blessure grave manifestement de violences si tant est qu'il y en ait eu", confie le procureur de la République adjoint de Rouen. Mais le magistrat reconnaît que le corps, qui a séjourné cinq semaines dans l'eau, a été abîmé.
Des analyses complémentaires ont été ordonnées, analyses toxicologiques et anatomopathologiques afin de déterminer, notamment, les doses d'alcool et la présence de stupéfiants dans le sang de la victime.
Au vu des résultats de l'autopsie, "rien ne permet d'affirmer quoi que ce soit", souligne-t-on au parquet de Rouen.
"Nous n'allons pas en rester là"
Pour autant, les recherches continuent afin de faire toute la lumière sur la mort d'Emmanuel. " Nous n'allons pas en rester là. S'il y a des éléments objectifs nouveaux, nous les examinerons avec le plus grand soin", souligne un magistrat du parquet.
Les enquêteurs travaillent actuellement sur ce message troublant posté sur le site 76Actu le 9 mars, au lendemain de la découverte du corps d'Emmanuel,. Le mystérieux internaute écrit sous le pseudonyme "B20": "Il n'a pas voulu donner son portable, il s'est enfui et un de mes postes lui a mis un coup de pied, on pensait pas qu'il mourrait de ça, désolé".
La localisation de cet homme ne devrait pas poser de problème aux spécialistes de la cybercriminalité de la police. A moins que ce dernier ait posté son message à partir d'un cyber-café, ce qui rendrait plus compliqué son identification.
Cinq semaines d'actives recherches
Le jeune homme âgé de 25 ans avait disparu la nuit du 31 mars au 1er février dernier, à la sortie d'un établissement de nuit le Bar'Ouf, rue Fontenelle à Rouen où il avait passé la soirée avec des amis.
Emmanuel n'avait depuis plus donné signe de vie. Son véhicule était toujours dans le parking où il l'avait laissé quelques heures plus tôt, place du Vieux Marché.
Les recherches entreprises pendant près de cinq semaines pour tenter de le retrouver n'avaient rien donné. L'hypothèse d'une noyade accidentelle ( la Seine est à quelques centaines de mètres du Bar'Ouf) semblait de plus en plus probable, après que les enquêteurs aient exploré toutes les pistes, y compris criminelles.
Repêché dans la seine le 8 mars
Le corps a découvert le 8 mars par un marinier : il était coincé entre le quai du Danemark et une péniche à quai. Des éléments matériels - la carte bancaire, le téléphone portable et des clés appartenant au jeune homme - ont été retrouvés sur la victime dont les vêtements correspondaient exactement à ceux du disparu.
Ces éléments ont permis d'établir qu'il s'agissait bien d'Emmanuel, comme devait le confirmer son père Eric Merle aux enquêteurs.