La disparition d'Alice Beuzelin, il y a un an, reste une énigme pour les enquêteurs


Samedi 16 Février 2013 à 21:52 -



La disparition d'Emmanuel Merle ne fait pas oublier celle tout aussi inquiétante d'Alice Beuzelin. Cette jeune étudiante havraise de 21 ans a disparu, un peu dans les mêmes conditions : subitement sans que rien ne le laisse présager.

C'était le samedi 21 janvier 2012. Elle n'a jamais depuis donné signe de vie. Sa famille, ses amis, les réseaux sociaux et la presse ont remué ciel et terre pour tenter de la retrouver. La gendarmerie, en charge de l'enquête, a fait d'énormes investigations : recherches, battues, auditions, analyses techniques... Rien n'a permis de savoir ce qu'est devenue la jeune femme.

Son sac à main retrouvé
sur la falaise d'Etretat


Etudiante à l'Institut universitaire et technologique (IUT) du Havre, Alice Beuzelin a disparu à sa sortie des cours. Elle devait récupérer des affaires dans son appartement havrais et aller ensuite passer le week-end chez ses parents à Cany-Barville. Elle n'est jamais venue.

Son sac à main a été retrouvé par des promeneurs ce samedi vers 15 heures en haut de la falaise d'Etretat, dans un endroit difficile d'accès. A l'intérieur, il y avait ses papiers d'identité, son téléphone portable et une paire de lunettes.

Beaucoup d'hypothèses

Immédiatement, les gendarmes ont pensé à un suicide. Mais les battues et les recherches entreprises autour de la falaise avec l'hélicoptère de la sécurité civile Dragon 76 et le chien pisteur de la gendarmerie n'ont pas permis de retrouver la jeune fille. Les abords de la plage ont été également passés au peigne fin à la faveur de la marée basse.

A partir de là, toutes les hypothèses ont été imaginées : homicide, enlèvement crapuleux, suicide, fugue... Plus d'un an après cette disparition, les enquêteurs en sont au même point, même s'ils privilégient la thèse du suicide. Au terme de lourdes investigations, ils ont en effet mis de côté la piste criminelle et celle de l'enlèvement.

"L'enquête n'est pas fermée"

Décrite comme une jeune fille "secrète", Alice Beuzelin avait très peu d'amis. Elle échangeait sur Facebook avec quelques personnes qu'elle ne connaissait que virtuellement. D'ailleurs, le dernier SMS qu'elle a envoyé ce samedi était pour un de ces "amis" virtuels demeurant à Bordeaux.

Son compte bancaire, son téléphone, son ordinateur, son appartement : toutes ces vérifications n'ont apporté aucun élément pouvant aider les enquêteurs. Tout est resté muet à partir de ce samedi 21 janvier 2012.

"Nous n'avons à ce jour aucun élément nouveau, mais l'enquête n'est pas fermée", confiait il y a quelques jours à Infonormandie un officier de la gendarmerie.


Malgré tous ces mois passés, l'appel à témoins est toujours d'actualité. Appeler la brigade de gendarmerie d'Etretat au 02 35 27 00 17 ou celle de Criquetot-l'Esneval au 02 35 27 20 17.