Le préfet de l'Eure, René Bidal, a supervisé l'opération de ce matin. Il avait à ses côtés notamment le procureur de la République adjoint Yves Dupas, le maire de Vernon Sébastien Lecornu, le directeur régional de la SNCF Roland Bonnepart et le directeur départemental de la Sécurité publique de l'Eure le commissaire Eric Maudier (Photos @infoNormandie)
Il y avait presque autant d'uniformes que de voyageurs ce vendredi matin sur les quais de la gare de Vernon (Eure). De quoi surprendre - mais sans plus - les habitués de la ligne Rouen - Saint-Lazare, plus préoccupés de savoir si leur train arrivera à l'heure à destination.
Ce matin, donc, une cinquantaine de fonctionnaires de la police nationale et de la police ferroviaire avait été réquisitionnée par le procureur de la République adjoint, Yves Dupas. Objectif de la mission : la sécurisation de la gare où transitent chaque jour entre 4 000 et 5 000 voyageurs. Une gare particulièrement exposée compte tenu de sa situation géographique au coeur d'une zone de sécurité prioritaire (ZSP) et à mi-chemin entre la région parisienne et la Normandie.
Le contrôle des flux était donc au centre de cette opération de police qui a débuté à 7 heures.
Une voyageuse agacée par les uniformes
Aucun incident n'a été relevé. Les contrôleurs ont pu vérifier les titres de transports à l'entrée du quai en direction de Paris. Même si la présence de tous ces uniformes a un peu agacé une femme d'une quarantaine d'années : elle a interpellé un commissaire de police pour lui faire remarquer que ce déploiement de force lui paraissait un peu incongru alors que le reste de la semaine les voyageurs ont galéré dans des trains confrontés à des pannes techniques à répétition.
Bref, la dame est montée dans la rame précipitamment ( le train repartait) et l'incident était clos.
La fraude et les incivilités en ligne de mire
Le préfet de l'Eure, René Bidal, était présent sur le quai à cet instant, aux côtés du procureur de la République adjoint, du directeur régional de la SNCF Roland Bonnepart, du directeur départemental de la Sécurité publique Eric Maudier, du maire de Vernon Sébastien Lecornu... Il s'est réjoui de pouvoir constater la parfaite coordination entre tous les services de l'Etat chargés d'assurer la sécurité tant dans les trains qu'aux abords de la gare (des gares).
Cette opération, a insisté le représentant de l'Etat, contribue à renforcer la lutte permanente contre l'insécurité et la fraude, dans cette zone qui connaît des enjeux de sécurité liés à la délinquance itinérante venue de la région parisienne et de l'agglomération rouennaise.
"La maîtrise des flux est par conséquent au coeur des priorités fixées aux forces de l'ordre car elle permet de lutter contre les trafics de stupéfiants et plus généralement contre l'économie souterraine qu'ils alimentent", a martelé René Bidal.
Délinquance : des chiffres mitigés
Mais la mission ne s'arrête pas là. Elle consiste également pour les personnels de la SNCF et de la police nationale, voire municipale associée au dispositif, d'exercer une surveillance et des contrôles accrus à bord des trains et dans la gare. Un bagage, un colis ou un paquet, le plus souvent oublié négligemment par un voyageur distrait doit être immédiatement pris en compte par les services de sécurité conformément au plan Vigipirate, dont le dispositif a été renforcé en septembre dernier.
Pour autant, la gare de Vernon est assurément parmi les plus exposées de la ligne Paris et Le Havre. Même si, comme l'a constaté le commissaire de Vernon Paul-José Valette, les actes de délinquance sont en très net recul depuis le début de cette année avec seulement 22 faits constatés contre 25 pour la même période de 2013, soit une baisse de 12%.
Les chiffres de la SNCF sont plus mitigés. Après une stabilité entre 2011 et 2013, on assiste depuis le début 2014 à une recrudescence des incivilités, d'ivresse, infraction à la loi Evin (non respect de l'interdiction de fumer dans les trains) ou encore de souillures et dégradations. Sur les 41 faits de cette nature recensés, 14 ont été constatés en gare de Vernon.
Lutter contre la fraude c'est combattre les incivilités
Pour le directeur régional de la SNCF, la fraude est bien souvent à la base des incivilités de certains usagers. "Quand on lutte contre la fraude on lutte contre les incivilités et on lutte donc pour la tranquillité des voyageurs", a estimé Roland Bonnepart. L'occasion pour lui d'indiquer que la ligne Paris - Rouen -Le Havre est dans une phase de modernisation très forte avec un investissement de 200 000 € par an. "Le réseau normand se modernise à coups de centaines de millions d'euros", a-t-il observé.
Ce matin, donc, une cinquantaine de fonctionnaires de la police nationale et de la police ferroviaire avait été réquisitionnée par le procureur de la République adjoint, Yves Dupas. Objectif de la mission : la sécurisation de la gare où transitent chaque jour entre 4 000 et 5 000 voyageurs. Une gare particulièrement exposée compte tenu de sa situation géographique au coeur d'une zone de sécurité prioritaire (ZSP) et à mi-chemin entre la région parisienne et la Normandie.
Le contrôle des flux était donc au centre de cette opération de police qui a débuté à 7 heures.
Une voyageuse agacée par les uniformes
Aucun incident n'a été relevé. Les contrôleurs ont pu vérifier les titres de transports à l'entrée du quai en direction de Paris. Même si la présence de tous ces uniformes a un peu agacé une femme d'une quarantaine d'années : elle a interpellé un commissaire de police pour lui faire remarquer que ce déploiement de force lui paraissait un peu incongru alors que le reste de la semaine les voyageurs ont galéré dans des trains confrontés à des pannes techniques à répétition.
Bref, la dame est montée dans la rame précipitamment ( le train repartait) et l'incident était clos.
La fraude et les incivilités en ligne de mire
Le préfet de l'Eure, René Bidal, était présent sur le quai à cet instant, aux côtés du procureur de la République adjoint, du directeur régional de la SNCF Roland Bonnepart, du directeur départemental de la Sécurité publique Eric Maudier, du maire de Vernon Sébastien Lecornu... Il s'est réjoui de pouvoir constater la parfaite coordination entre tous les services de l'Etat chargés d'assurer la sécurité tant dans les trains qu'aux abords de la gare (des gares).
Cette opération, a insisté le représentant de l'Etat, contribue à renforcer la lutte permanente contre l'insécurité et la fraude, dans cette zone qui connaît des enjeux de sécurité liés à la délinquance itinérante venue de la région parisienne et de l'agglomération rouennaise.
"La maîtrise des flux est par conséquent au coeur des priorités fixées aux forces de l'ordre car elle permet de lutter contre les trafics de stupéfiants et plus généralement contre l'économie souterraine qu'ils alimentent", a martelé René Bidal.
Délinquance : des chiffres mitigés
Mais la mission ne s'arrête pas là. Elle consiste également pour les personnels de la SNCF et de la police nationale, voire municipale associée au dispositif, d'exercer une surveillance et des contrôles accrus à bord des trains et dans la gare. Un bagage, un colis ou un paquet, le plus souvent oublié négligemment par un voyageur distrait doit être immédiatement pris en compte par les services de sécurité conformément au plan Vigipirate, dont le dispositif a été renforcé en septembre dernier.
Pour autant, la gare de Vernon est assurément parmi les plus exposées de la ligne Paris et Le Havre. Même si, comme l'a constaté le commissaire de Vernon Paul-José Valette, les actes de délinquance sont en très net recul depuis le début de cette année avec seulement 22 faits constatés contre 25 pour la même période de 2013, soit une baisse de 12%.
Les chiffres de la SNCF sont plus mitigés. Après une stabilité entre 2011 et 2013, on assiste depuis le début 2014 à une recrudescence des incivilités, d'ivresse, infraction à la loi Evin (non respect de l'interdiction de fumer dans les trains) ou encore de souillures et dégradations. Sur les 41 faits de cette nature recensés, 14 ont été constatés en gare de Vernon.
Lutter contre la fraude c'est combattre les incivilités
Pour le directeur régional de la SNCF, la fraude est bien souvent à la base des incivilités de certains usagers. "Quand on lutte contre la fraude on lutte contre les incivilités et on lutte donc pour la tranquillité des voyageurs", a estimé Roland Bonnepart. L'occasion pour lui d'indiquer que la ligne Paris - Rouen -Le Havre est dans une phase de modernisation très forte avec un investissement de 200 000 € par an. "Le réseau normand se modernise à coups de centaines de millions d'euros", a-t-il observé.
Les contrôleurs étaient en nombre pour procéder à la vérification des titres de transport à l'entrée du quai de la gare (@infoNormandie)