La police dotée de poupées asexuées pour enquêter sur les violences sexuelles et les viols


Mercredi 18 Juin 2014 à 19:08 -



François Mainsard, directeur de la Sécurité publique, en compagnie de Bénédicte Mastroieni, la présidente du Kiwanis club, et des membres de l'association (Photo DR)
SEINE-MARITIME. Des poupées asexuées dans les commissariats de police ? Voilà qui peut paraître surprenant. Pourtant, ces objets déjà utilisés dans les services pédiatrie des hôpitaux, ont toute leur place dans une enquête de violences sexuelles, d'attouchements ou de viol sur un enfant mineur.

Désormais, dans le cadre de leurs investigations, les policiers utiliseront des poupées asexuées afin de permettre aux petites victimes de s'exprimer de manière la moins traumatisante pour elles. Sont concernés en Seine-Maritime les brigades des mineurs de la Sûreté départementale de Rouen, de la Sûreté urbaine du Havre et de brigades de sûreté urbaine de Bolbec-Lillebonne, Dieppe et Fécamp.

A l'initiative du club des Kiwanis d'Yvetot Pays de Caux, représenté par Bénédicte Mastroieni, quelques poupées ont ainsi été remises à François Mainsard, direrteur départemental de la Sécurité publique (DDSP) de Seine-Maritime, au cours d'une cérémonie qui s'est déroulée au commissariat de police de Bolbec. 
 
Ces poupées sont fabriquées par le Centre d'aide par le travail (CAT) de la Ballestière à Libourne, près de Bordeaux. Elles répondent à des règles strictes de conformité qui permettent d'obtenir leur agrément.