Un robot multifonctions à moitié prix. L'annonce alléchante a fait 81 victimes, dans l'aggloméaration havraise et en Seine-Maritime (Illustration © infonormandie)
Une jeune femme de 22 ans et sa mère, originaires du Havre, ont été interpellées à Toulon (Var) : elles sont soupçonnées d'être à l'origine de 81 escroqueries et recel d'escroqueries pour un montant estimé à 30 000€.
En août 2015, les services de police du Havre ont ouvert une enquête après avoir été saisis d'un nombre impressionnant de plaintes de personnes victimes d'escroquerie via le site Le Bon Coin.
En août 2015, les services de police du Havre ont ouvert une enquête après avoir été saisis d'un nombre impressionnant de plaintes de personnes victimes d'escroquerie via le site Le Bon Coin.
Un robot ménager à moitié prix
Les premiers faits remontaient à 2013. Les victimes répondaient à une annonce publiée par un particulier proposant la vente d'un robot ménager multifonctions au prix exceptionnel de 500€ au lieu de plus de 1000€.
Annonce alléchante s'il en est. Sauf que les acheteurs, domiciliés en majorité dans l'agglomération du Havre, ne voyaient jamais le colis arriver, malgré de très nombreux mails de relance, vopire parfois de menace de déposer plainte. Ce qui est sûr c'est que le vendeur, en l'occurrence la vendeuse dans le cas présent, encaissait les arrhes sans tarder sans jamais livrer l'appareil.
Annonce alléchante s'il en est. Sauf que les acheteurs, domiciliés en majorité dans l'agglomération du Havre, ne voyaient jamais le colis arriver, malgré de très nombreux mails de relance, vopire parfois de menace de déposer plainte. Ce qui est sûr c'est que le vendeur, en l'occurrence la vendeuse dans le cas présent, encaissait les arrhes sans tarder sans jamais livrer l'appareil.
Enquête : un travail de fourmi
La brigade financière de la sûreté urbaine du Havre a réalisé un travail de fourmi avant d'identifier et de localiser l'escroc qui avaiat déménagé à Toulon, dans le Var (Illustration)
Les investigations menées par la brigade financière de la sûreté urbaine ont pris du temps et nécessité un véritable travail de fourmi. Les enquêteurs ont dû éplucher les adresses mails, dont certaines localisées à l'étranger, décripter les pseudos utilisés par l'escroc, etc.
C'est de cette façon que les enquêteurs Havrais ont pu remonter jusqu'à une femme, une Havraise née en septembre 1994. Après l'avoir localisée, ils se sont présentés à son domicile il y a quelques mois (début 2017), mais n'ont trouvé personne : la suspecte et sa mère qui vit avec elle avaient déménagé !
C'est de cette façon que les enquêteurs Havrais ont pu remonter jusqu'à une femme, une Havraise née en septembre 1994. Après l'avoir localisée, ils se sont présentés à son domicile il y a quelques mois (début 2017), mais n'ont trouvé personne : la suspecte et sa mère qui vit avec elle avaient déménagé !
Retrouvées et interpellées à Toulon
De nouvelles investigations ont alors permis d'apprendre que les deux femmes recherchées vivaient désormais à Toulon, dans le Var. C'est lâ que, mardi matin, les policiers de la brigade financière sont allés les cueillir avec le concours de leurs collègues toulonnais.
La fille et sa mère de 51 ans ont été placées en garde à vue, la première pour escroqueries, la seconde pour recel de biens provenant d'escroqueries.
La fille et sa mère de 51 ans ont été placées en garde à vue, la première pour escroqueries, la seconde pour recel de biens provenant d'escroqueries.
De l'argent facile pour mener la grande vie
Lors de son interrogatoire, la jeune femme, déjà connue de la police Havraise pour des faits similaires, a reconnu chacun des 81 faits reprochés, expliquant un besoin d'argent pour s'acheter des chaussures, des sacs, des produits de toilettes et mener la grande vie.
La mère, elle, a profité de tout cet argent facile qui entrait au foyer. Le montant du préjudice est estimé à 30 000€.
Les deux femmes ont été remises en liberté. Elles sont convoquées devant le tribunal correctionnel du Havre pour le 7 février 2018.
La mère, elle, a profité de tout cet argent facile qui entrait au foyer. Le montant du préjudice est estimé à 30 000€.
Les deux femmes ont été remises en liberté. Elles sont convoquées devant le tribunal correctionnel du Havre pour le 7 février 2018.