L'homme interpellé par la police a reconnu avoir manipulé un pistolet à air comprimé derrière la fenêtre de son appartement situé devant le lycée de la rue Dumé-d'Aplemont "sans intention malveillante"
Alors que plan Vigipirate vient d'être rehaussé au niveau "urgence attentat", les forces de l'ordre prennent au sérieux le moindre fait anormal. Un Havrais en a fait l'expérience ce lundi 25 mars : il a été interpellé après avoir manipulé un pistolet à air comprimé à proximité du lycée Jules-Siegfried, rue Dumé-d'Aplemont, au Havre (Seine-Maritime).
La scène se déroule dans un appartement situé dans un immeuble juste en face de l'établissement scolaire. Un homme est aperçu à sa fenêtre par un professeur alors qu'il exhibe ce qui semble être une arme à feu.
L'enseignant signale le fait à la police, qui dépêche aussitôt un équipage de la brigade anticriminalité. Sans réponse sur place, les policiers fracturent la porte du logement, alors vide de tout occupant. Ils découvrent à l'intérieur des armes : une carabine, un pistolet à air comprimé et un pistolet à impulsion électrique.
L'enseignant signale le fait à la police, qui dépêche aussitôt un équipage de la brigade anticriminalité. Sans réponse sur place, les policiers fracturent la porte du logement, alors vide de tout occupant. Ils découvrent à l'intérieur des armes : une carabine, un pistolet à air comprimé et un pistolet à impulsion électrique.
Aucune « intention malveillante »
Les heures passent, quand le soir même, vers 22 heures, un homme se présente au commissariat du Havre. Il déclare que la porte de son appartement, placé entre-temps sous surveillance, a été fracturée. L'homme est immédiatement interpellé et placé en garde à vue.
Interrogé par les enquêteurs, il reconnaît avoir en effet manipulé un pistolet à air comprimé à sa fenêtre, mais sans aucune « intention malveillante ». Il indique que la carabine et le pistolet à impulsion électrique appartiennent au propriétaire de l'appartement, un membre de sa famille qui le met à sa disposition.
Interrogé par les enquêteurs, il reconnaît avoir en effet manipulé un pistolet à air comprimé à sa fenêtre, mais sans aucune « intention malveillante ». Il indique que la carabine et le pistolet à impulsion électrique appartiennent au propriétaire de l'appartement, un membre de sa famille qui le met à sa disposition.