Le standard de police-secours a reçu pres de 4 500 appels malveillants du même homme en huit mois (illustration)
Un Havrais de 38 ans a été interpellé lundi 25 avril pour être interrogé sur des appels malveillants sur la ligne de police-secours. L'homme, qui vit dans un foyer d'hébergement du Havre, est soupçonné d'avoir passé pas moins de 4 464 appels téléphoniques sur le 17 (ligne d'urgence) entre août 2015 et mars 2016, à des heures différentes du jour et de la nuit.
Las de ces appels intempestifs, qui encombraient le standard de police-secours, le Centre d'information et de commandement (CIC) qui gère les appels du 17 au commissariat du Havre, a fini par identifier et localiser la ligne d'un téléphone portable.
Le numéro correspondait à celui de cet homme que les enquêteurs de la sûreté urbaine ont convoqué à plusieurs reprises sans jamais avoir de réponse. C'est ainsi qu'ils ont alors été contraints d'aller le chercher hier matin à 7 heures dans le foyer où il réside.
L'homme a reconnu être l'auteur de ces appels. Il a expliqué qu'à chaque fois qu'il était importuné dans le foyer, il appelait la police et attendait que l'opérateur réponde pour raccrocher, sans jamais prononcer un mot.
Remis en liberté à l'issue de son audition, le Havrais est convoqué pour le 7 novembre prochain pour une comparution sur reconnaissance préalable de culpabilité (CRPC).
Las de ces appels intempestifs, qui encombraient le standard de police-secours, le Centre d'information et de commandement (CIC) qui gère les appels du 17 au commissariat du Havre, a fini par identifier et localiser la ligne d'un téléphone portable.
Le numéro correspondait à celui de cet homme que les enquêteurs de la sûreté urbaine ont convoqué à plusieurs reprises sans jamais avoir de réponse. C'est ainsi qu'ils ont alors été contraints d'aller le chercher hier matin à 7 heures dans le foyer où il réside.
L'homme a reconnu être l'auteur de ces appels. Il a expliqué qu'à chaque fois qu'il était importuné dans le foyer, il appelait la police et attendait que l'opérateur réponde pour raccrocher, sans jamais prononcer un mot.
Remis en liberté à l'issue de son audition, le Havrais est convoqué pour le 7 novembre prochain pour une comparution sur reconnaissance préalable de culpabilité (CRPC).