Le Havre : identifié grâce à son ADN après la découverte de stupéfiants dans des voitures épaves


Vendredi 28 Janvier 2022 à 11:49 -



Des empreintes papillaires et génétiques retrouvées sur les emballages ont permis d’identifier un supect - Illustration -
En avril et mai 2021, les policiers avaient retrouvé, au Havre, dans des véhicules à l’état d’épaves plus de 800 grammes de résine de cannabis et un lot de montres de provenance suspecte. La drogue, conditionnée, était assurément destinée à alimenter un trafic.

Son ADN retrouvée sur la drogue

La première découverte, 500 grammes de résine, avait eu lieu le 29 avril dans un véhicule utilitaire abandonné rue Marc Bloch, par des policiers de la brigade spécialisée de terrain (Bst). Un mois plus tard, 320 grammes de résine et des montres étaient découverts dans une autre voiture ventouse, rue Paul Véronesse.

La drogue saisie a été confiée à l’unité de lutte contre les stupéfiants et l’économie souterraine a des fins d’exploitation technique dans un laboratoire spécialisé de la police.

Des empreintes génétiques (ADN) ont été relevées sur les sachets contenant la résine de cannabis ainsi que sur les montres. Ces traces ont permis alors de dresser un profil génétique et d’identifier un jeune havrais de 18 ans déjà fiché par la police et connu pour des faits en rapport aux stupéfiants.

100 g de résine dans sa chambre

Le suspect a été interpellé, à son domicile, le 26 janvier au matin par la brigade anticriminalité. La perquisition de sa chambre a permis la découverte d’une plaquette de 100 g de résine de cannabis.

En garde à vue, le jeune homme a soutenu que la drogue trouvée dans sa chambre est pour sa consommation personnelle.

En revanche, interrogé sur les 820 grammes de résine et les montres retrouvés il y a quelques mois dans les deux épaves, il s’est défendu d’en être le propriétaire. Néanmoins, malgré ses dénégations il s’est vu délivrer une convocation pour le 8 avril prochain devant le juge des enfants (il était alors mineur).

Pour la drogue détenue dans sa chambre, il va devoir s’acquitter d’une ordonnance pénale de 800€.