Les deux jeunes gens traversaient la place Danton, en centre-ville du Havre, lorsqu'ils ont été encerclés par un groupe d'inconnus qui en voulaient à leur enceinte (@Google Maps)
En pleine nuit, mercredi, deux jeunes Havrais ont été victimes d'une extorsion, en l'espèce une enceinte bluetooth qu'ils portaient sur l'épaule. Il est 2h30 du matin. Les deux jeunes gens, tout juste âgés de 18 ans, traversent la place Danton, au Havre, au rythme de la musique qui sort de leur Ipod.
Ils sont soudainement encerclés par un groupe de six ou sept inconnus de leur âge. Deux se positionnent devant eux, deux autres derrière. Le reste du groupe se tient à l'écart. Ces interlocuteurs font savoir que leur musique fait trop de bruit, qu'elle les dérange. L'un des individus annoncent alors clairement : "donne nous ton enceinte, et on vous laisse tranquille". Les deux jeunes gens, craignant des violences, s'exécutent. Le groupe s'éloigne avec l'enceinte.
Confondus grâce à leur casquette
La police est alertée. Les victimes donnent un signalement assez précis de deux des voleurs : l'un est coiffé d'une casquette blanche, l'autre d'une casquette marron. Un message est diffusé aussitôt sur les ondes à toutes les patrouilles.
Les recherches s'activent dans le quartier. Une demi-heure plus tard, un équipage de la brigade anti-criminalité (BAC) repère quatre hommes dont la description correspond. Ces derniers sont interpellés. Deux d'entre eux sont formellement reconnus par les victimes, à cause de leur casquette notamment. Le premier nie fachouchement les faits et refuse d'être auditionné par les policiers. Le second, lui, est plus coopératif : il avoue avoir participé aux faits, mais affirme n'être pas l'auteur du vol de l'enceinte.
Jugés en comparution immédiate
Selon lui, c'est l'homme à la casquette blanche qui a fait le coup. Une perquisition est effectuée au domicile de ce dernier, bien connu des services de police et de la justice comme les autres, mais elle ne permet pas de retrouver l'enceinte.
Finalement, les trois suspects, âgés de 18 et 21 ans, sont placés en garde à vue pour extorsion par les enquêteurs du Groupe de voie publique (GVP). Ils ont été déférés ce jeudi après-midi au palais de justice du Havre où ils devaient être jugés en comparution immédiate devant le tribunal coprrectionnel.
Ils sont soudainement encerclés par un groupe de six ou sept inconnus de leur âge. Deux se positionnent devant eux, deux autres derrière. Le reste du groupe se tient à l'écart. Ces interlocuteurs font savoir que leur musique fait trop de bruit, qu'elle les dérange. L'un des individus annoncent alors clairement : "donne nous ton enceinte, et on vous laisse tranquille". Les deux jeunes gens, craignant des violences, s'exécutent. Le groupe s'éloigne avec l'enceinte.
Confondus grâce à leur casquette
La police est alertée. Les victimes donnent un signalement assez précis de deux des voleurs : l'un est coiffé d'une casquette blanche, l'autre d'une casquette marron. Un message est diffusé aussitôt sur les ondes à toutes les patrouilles.
Les recherches s'activent dans le quartier. Une demi-heure plus tard, un équipage de la brigade anti-criminalité (BAC) repère quatre hommes dont la description correspond. Ces derniers sont interpellés. Deux d'entre eux sont formellement reconnus par les victimes, à cause de leur casquette notamment. Le premier nie fachouchement les faits et refuse d'être auditionné par les policiers. Le second, lui, est plus coopératif : il avoue avoir participé aux faits, mais affirme n'être pas l'auteur du vol de l'enceinte.
Jugés en comparution immédiate
Selon lui, c'est l'homme à la casquette blanche qui a fait le coup. Une perquisition est effectuée au domicile de ce dernier, bien connu des services de police et de la justice comme les autres, mais elle ne permet pas de retrouver l'enceinte.
Finalement, les trois suspects, âgés de 18 et 21 ans, sont placés en garde à vue pour extorsion par les enquêteurs du Groupe de voie publique (GVP). Ils ont été déférés ce jeudi après-midi au palais de justice du Havre où ils devaient être jugés en comparution immédiate devant le tribunal coprrectionnel.