Une jeune mère de famille a été placée en garde à vue ce lundi matin au commissariat du Havre. Elle avait laissé seul, cette nuit, son enfant de 3 ans dans l'appartement qu'elle occupe rue Berthelot au Havre.
C'est un habitant de l'immeuble qui a avisé police-secours peu avant minuit et demi cette nuit de dimanche à lundi. Ce voisin a entendu des cris et des pleurs d'un enfant en bas-âge qui réclamait sa mère.
Les cadavres d'un chien et de deux chats
A leur arrivée sur place, les policiers ont fait la même constatation. Ils ont d'abord sonné puis frappé à la porte de l'appartement d'où venaient ces cris. N'obtenant pas de réponse, ils ont alors décidé de pénétrer dans le logement.
Avec stupéfaction, ils ont découvert un spectacle assez ahurissant : toutes sortes d'immondices, des couches d'enfant usagées, des restes de nourriture, des excréments d'origine animale jonchaient le sol de toutes les pièces y compris la salle de bain et les chambres, ainsi que les cadavres en décomposition d'un chien et de deux chats.
Dans une chambre, les fonctionnaires ont découvert l'enfant, en pleurs, dans un lit à barreaux.
La mère placée en garde à vue
De mémoire de policier, on n'avait jamais vu ça, confie un enquêteur, précisant que se dégageait aussi une forte odeur de putréfaction de l'appartement.
Le petit garçon a été pris en charge par les sapeurs-pompiers et transporté aux urgences pédiatriques de l'hôpital Jacques Monod, à Montivilliers. Il ne semblait pas en mauvaise santé, relate une source proche de l'enquête.
La mère de l'enfant, âgée de 21 ans et d'origine brésilienne, s'est présentée ce lundi matin au commissariat après avoir constaté que son fils n'était plus là. Elle s'est vu notifier son placement en garde à vue par la brigade de protection et de la famille de la sûreté urbaine.
Des explications peu crédibles
Lors de son audition, elle a expliqué qu'elle était partie vers 20h30 pour aller passer la nuit chez un copain. Une amie, dont elle n'a pas été en mesure de fournir le nom, devait selon elle venir garder l'enfant dimanche soir. Les enquêteurs n'ont pas été convaincus, jugeant ces explications peu crédibles.
Interrogée également sur la présence de tous ces immondices et détritus dans son appartement, elle a déclaré qu'en son absence pendant quelques jours son logement avait été squatté par des inconnus et qu'elle l'avait retrouvé dans cet état.
Sa garde à vue a été prolongée ce soir par le procureur de la République, qui entend engager une procédure à la fois pour "délaissement d'enfant" et "acte de cruauté envers des animaux domestiques".
C'est un habitant de l'immeuble qui a avisé police-secours peu avant minuit et demi cette nuit de dimanche à lundi. Ce voisin a entendu des cris et des pleurs d'un enfant en bas-âge qui réclamait sa mère.
Les cadavres d'un chien et de deux chats
A leur arrivée sur place, les policiers ont fait la même constatation. Ils ont d'abord sonné puis frappé à la porte de l'appartement d'où venaient ces cris. N'obtenant pas de réponse, ils ont alors décidé de pénétrer dans le logement.
Avec stupéfaction, ils ont découvert un spectacle assez ahurissant : toutes sortes d'immondices, des couches d'enfant usagées, des restes de nourriture, des excréments d'origine animale jonchaient le sol de toutes les pièces y compris la salle de bain et les chambres, ainsi que les cadavres en décomposition d'un chien et de deux chats.
Dans une chambre, les fonctionnaires ont découvert l'enfant, en pleurs, dans un lit à barreaux.
La mère placée en garde à vue
De mémoire de policier, on n'avait jamais vu ça, confie un enquêteur, précisant que se dégageait aussi une forte odeur de putréfaction de l'appartement.
Le petit garçon a été pris en charge par les sapeurs-pompiers et transporté aux urgences pédiatriques de l'hôpital Jacques Monod, à Montivilliers. Il ne semblait pas en mauvaise santé, relate une source proche de l'enquête.
La mère de l'enfant, âgée de 21 ans et d'origine brésilienne, s'est présentée ce lundi matin au commissariat après avoir constaté que son fils n'était plus là. Elle s'est vu notifier son placement en garde à vue par la brigade de protection et de la famille de la sûreté urbaine.
Des explications peu crédibles
Lors de son audition, elle a expliqué qu'elle était partie vers 20h30 pour aller passer la nuit chez un copain. Une amie, dont elle n'a pas été en mesure de fournir le nom, devait selon elle venir garder l'enfant dimanche soir. Les enquêteurs n'ont pas été convaincus, jugeant ces explications peu crédibles.
Interrogée également sur la présence de tous ces immondices et détritus dans son appartement, elle a déclaré qu'en son absence pendant quelques jours son logement avait été squatté par des inconnus et qu'elle l'avait retrouvé dans cet état.
Sa garde à vue a été prolongée ce soir par le procureur de la République, qui entend engager une procédure à la fois pour "délaissement d'enfant" et "acte de cruauté envers des animaux domestiques".