Le distributeur de billets de La Poste attaqué à l'explosif à Beaumont-le-Roger


Mardi 12 Mars 2013 à 19:01 -



Le bureau de La Poste est situé place Carnot, en plein centre ville de Beaumont-le-Roger (Photo Google Maps)
Le distributeur automatique de billets (DAB) du bureau de poste de Beaumont-le-Roger, dans l'Eure, a été attaqué à l'explosif la nuit dernière.

Les faits se sont produits entre 2 h 45 et 3 h, mais les gendarmes de la communauté de brigades de Brionne n'ont été prévenus que vers 6 h 45, à l'arrivée des premiers postiers qui ont découvert avec stupéfaction l'ampleur des dégâts.

La façade de la Poste, place Carnot, a été fortement endommagée par la déflagration. Plusieurs voisins auraient entendu l'explosion mais personne ne s'est inquiété de savoir d'où elle provenait. Les gendarmes ont procédé à la mise en place d'un périmètre de sécurité afin de préserver intacts les lieux en attendant l'arrivée des techniciens de l'identité judiciaire.

Le distributeur a résisté

Selon Dominique Laurens, procureur de la République d'Evreux, "les cassettes contenant les billets n'ont pu être extraits du distributeur". Ce qui laisse à penser que les malfaiteurs ne sont pas parvenus à venir à bout du coffre et sont repartis bredouilles.

En raison de la similitude ce cette attaque avec celles commises dans l'Eure il y a quelques semaines, notamment contre le bureau de La Poste de Gravigny, près d'Evreux et l'agence de la Société Générale à Saint-Sébastien-de-Morsent, le parquet a confié l'enquête au Service régional de police judiciaire de Normandie, déjà en charge des investigations dans les deux autres affaires.

L'analyse des restes de l'explosif permettra aux spécialistes du laboratoire de police technique et scientifique de déterminer la nature du produit utilisé cette nuit à Beaumont-le-Roger. Et, le cas échéant, de faire un lien avec es trois attaques précédentes.

Curieusement, les conditions climatiques n'ont pas découragé les malfaiteurs de passer à l'action, alors qu'il avait entre 5 et 10 cm de neige et que les routes étaient difficilement praticables dans la région.