Le forcené de Conches-en-Ouche délogé en douceur par le gaz lacrymogène du GIGN


Jeudi 21 Mai 2015 à 21:26 -



Le supermarché Carrefour Market est resté fermé toute la journée et un périmètre de sécurité a été mis en place autour de la maison du forcené, avenue Pierre-Bérégovoy
Le forcené de Conches-en-Ouche a été placé en garde à vue dans les locaux de la brigade de recherches d'Evreux. Le quinquagénaire qui s'était retranché la nuit dernière vers minuit dans sa maison, avenue Pierre-Bérégovoy, a été interpellé ce jeudi soir vers 21h10, par les gendarmes du GIGN.

Aucun coup de feu ni de blessé

Les hommes de cette unité d'élite de la gendarmerie nationale l'ont contraint à sortir de sa demeure en utilisant de fortes doses de gaz lacrymogène. Il a été maîtrisé immédiatement "en souplesse", selon le lieutenant-colonel Malagarie, adjoint du patron des gendarmes de l'Eure. Aucun coup de feu n'a été tiré et l'intervention n'a pas fait de blessé.

Une arme d'épaule (un fusil ?) a été retrouvée dans la maison et saisie pour les besoins de l'enquête. Une arme de poing aurait également été retrouvée. 

Il avait des intentions suicidaires

Selon nos informations, c'est la fille du forcené qui aurait appelé dans la nuit le centre opérationnel de la gendarmerie (CORG) basé à Evreux, pour signaler que son père avait des intentions suicidaires. 

Dominique Laurens, procureure de la République, et le préfet de l'Eure, René Bidal, sont venus sur les lieux dans l'après-midi. Ils ont pu s'entretenir avec le colonel Emmanuel Valot, commandant le groupement de gendarmerie, lequel a coordonné l'ensemble des opérations, avec ses adjoints.

Une centaine de gendarmes mobilisés

Une centaine de gendarmes ont été progressivement engagés, dont ceux des pelotons spécialisés de protection de la Gendarmerie (PSPG). Ces hommes, en charge de la protection des centrales nucléaires de Paluel et Penly (Seine-Maritime) sont super entraînés pour lutter, en particulier, contre d'éventuelles actions terroristes.