Des membres de Robin des Bois sont venus manifester symboliquement au pied du Baco Liner 1, ce vendredi 17 mai à Rouen (Photo Infonormandie.com)
Le Baco-Liner 1, battant pavillon Libérien, est à quai dans le grand port de Rouen depuis une dizaine de jours. La navire de 204 mètres de long attend d'appareiller pour rejoindre la baie d'Alang (Inde) où il sera démoli.
Une destination que dénonce l'association Robin des Bois ce vendredi 17 mai. Son porte-parole Jacky Bonnemain, est venu sur place, à Rouen, pour manifester symboliquement au pied du bateau son opposition au démantèlement des navires en fin de vie en Asie. "Nous demandons que ces navires, appartenant à des armateurs d'Europe du nord, soient démantelés sur des chantiers européens, en France ou ailleurs", affirme Jacky Bonnemain.
Propriété d'un armateur allemand
Le Baco Liner 1 est la propriété d'un armateur Allemand, la société Seerederei Baco Liner GmbH basée à Duisbourg. Construit en 1979, il assurait les rotations commerciales entre l'Afrique et l'Europe du nord. Il a souvent fait des escales à Rouen. Selon l'association Robin des Bois, ce navire d'une capacité de 600 conteneurs et qui peut aussi contenir une douzaine de barges renferme une importante quantité d'amiante. "Le fait qu'il soit démantelé en Inde n'offre pas toutes les conditions sanitaires pour les ouvriers de ces chantiers et environnementales", insiste Jacky Bonnemain.
Selon Robin des Bois, 395 navires voués à la démolition ont été acheminés en Asie depuis le début de l'année. Dans 40% des cas, il s'agissait de bateaux originaires d'Europe du Nord. "Une aubaine pour les armateurs compte tenu du faible coût proposé par l'Inde, le Pakistan et le Bangladesh".
9 000 tonnes de ferraille à recycler
Selon l'association, le Baco-Liner 1 représente quelque 9.000 tonnes de ferraille à raison de 450 dollars la tonne à la revente. Elle reconnaît toutefois qu'il n'existe actuellement en Europe aucun chantier aux normes qui puissent démolir et recycler ces navires.
Amarré sur la rive gauche à proximité de la presqu'île Rollet, le Baco-Liner 1 est sous la garde de 25 membres d'équipage, 24 originaires des Philippines et 1 de Birmanie. "Notre prochaine escale est prévue en Belgique", indique l'un des marins en anglais. "Mais nous ne connaissons pas la destination finale".i[
Une destination que dénonce l'association Robin des Bois ce vendredi 17 mai. Son porte-parole Jacky Bonnemain, est venu sur place, à Rouen, pour manifester symboliquement au pied du bateau son opposition au démantèlement des navires en fin de vie en Asie. "Nous demandons que ces navires, appartenant à des armateurs d'Europe du nord, soient démantelés sur des chantiers européens, en France ou ailleurs", affirme Jacky Bonnemain.
Propriété d'un armateur allemand
Le Baco Liner 1 est la propriété d'un armateur Allemand, la société Seerederei Baco Liner GmbH basée à Duisbourg. Construit en 1979, il assurait les rotations commerciales entre l'Afrique et l'Europe du nord. Il a souvent fait des escales à Rouen. Selon l'association Robin des Bois, ce navire d'une capacité de 600 conteneurs et qui peut aussi contenir une douzaine de barges renferme une importante quantité d'amiante. "Le fait qu'il soit démantelé en Inde n'offre pas toutes les conditions sanitaires pour les ouvriers de ces chantiers et environnementales", insiste Jacky Bonnemain.
Selon Robin des Bois, 395 navires voués à la démolition ont été acheminés en Asie depuis le début de l'année. Dans 40% des cas, il s'agissait de bateaux originaires d'Europe du Nord. "Une aubaine pour les armateurs compte tenu du faible coût proposé par l'Inde, le Pakistan et le Bangladesh".
9 000 tonnes de ferraille à recycler
Selon l'association, le Baco-Liner 1 représente quelque 9.000 tonnes de ferraille à raison de 450 dollars la tonne à la revente. Elle reconnaît toutefois qu'il n'existe actuellement en Europe aucun chantier aux normes qui puissent démolir et recycler ces navires.
Amarré sur la rive gauche à proximité de la presqu'île Rollet, le Baco-Liner 1 est sous la garde de 25 membres d'équipage, 24 originaires des Philippines et 1 de Birmanie. "Notre prochaine escale est prévue en Belgique", indique l'un des marins en anglais. "Mais nous ne connaissons pas la destination finale".i[
Brève discussion entre Jacky Bonnemain, porte-parole de Robin des Bois, et les membres de l'équipage (Photo Infonormandie.com)