Les Andelys : l'agresseur de policiers municipaux et de gendarmes emprisonné


Jeudi 4 Février 2016 à 09:01 -



L'agresseur des policiers municipaux et gendarmes a été placé en chambre de sûreté à la brigade des Andelys (Illustration@Google Maps)
Un habitant des Andelys, dans l'Eure, a été condamné à une peine de prison ferme hier mercredi par le tribunal correctionnel d'Evreux. Il a été reconnu coupable de violences, outrages et rébellion sur personnes dépositaires de l'autorité publique, en l'occurrence des policiers municipaux et gendarmes. Il a été écroué.

Les faits. Mardi 2 février, en milieu d'après-midi, la police municipale des Andelys est appelée à intervenir dans le centre ville pour deux hommes en état d'ivresse qui sont allongés sur la chaussée.

A leur arrivée, les policiers tentent de prendre contact avec les individus. Mais l'un d'eux, âgé de 25 ans, se montre d'emblée agressif à leur égard : il les bouscule et donne un coup de pied dans leur véhicule.

Les gendarmes ne sont guère mieux accueillis. Le jeune homme particulièrement excité et violent s'en prend à eux aussi et essaie vainement de les frapper. Il est finalement maîtrisé, interpellé et ramené à la brigade des Andelys.

Une bouteille de vodka à lui seul

Les gendarmes doivent pourtant encore faire preuve d'autorité pour calmer l'individu qui les prend une nouvelle fois à partie dans leurs locaux. L'agresseur est cette fois placé en chambre de sûreté, le temps de son dégrisement.

Entendu dès que son état l'a permis, le jeune homme a affirmé ne se souvenir de rien, sinon qu'il avait ingurgité une bouteille de vodka à lui seul.

Si son ami de boisson est ressorti libre de la gendarmerie après avoir recouvré ses esprits, lui a été déféré au palais de justice d'Evreux. Devant le magistrat du parquet, il a confirmé ne pas se souvenir des faits.

Jugé en comparution immédiate

Le mis en cause, qui a déjà eu maille à partir avec la justice, s'est vu notifier sa comparution immédiate devant le tribunal correctionnel. Il a écopé de 18 mois de prison dont 12 avec sursis et mandat de dépôt. Il devra en outre verser à chacune des victimes, qui ont déposé plainte, des indemnités allant de 200 à 500€.

Un policier municipal et un gendarme, blessés lors de l'intervention, se sont vus prescrire chacun 4 jours d'incapacité temporaire de travail (ITT). L'autre policier et l'autre gendarme ont bénéficié d'un jour d'ITT.