Le phénomène n'est plus seulement urbain, les faux policiers sévissent aussi en zone rurale !

Un cas vient d'être signalé dans un village de la région des Andelys. Le mode opératoire utilisé par ces voleurs à la fausse qualité n'est guère différent de celui qu'on connaît.

Des policiers ...

Mardi 14 avril, vers 10 heures, un homme âgé de 86 ans reçoit un appel téléphonique d'un individu qui déclare être employé de la banque où il est client. L'interlocuteur explique au vieux monsieur que sa banque, implantée à Vernon, a été victime en effet d'un cambriolage. Sa mission est de recueillir des informations et de vérifier que les malfaiteurs ne sont pas venus chez lui. Le pseudo employé raccroche après avoir pris soin d'indiquer qu'il allait recevoir la visite de policiers en civil.

Vingt minutes s'écoulent. Deux hommes se présentent au domicile de l'octogénaire. Ils exhibent de loin des cartes tricolores. Le vieil homme ne se méfie pas : il fait entrer chez lui ces deux inconnus qui, dans son esprit, sont les policiers annoncés.

A la recherche de bijoux et d'argent

Tandis que l'un s'arrange pour détourner son attention en lui posant des questions, l'autre s'empresse de faire le tour des pièces de la maison à la recherche sans doute d'argent ou de bijoux. Puis, les deux pseudos policiers quittent la maison en saluant poliment leur hôte.

Suspicieuse tout de même, la victime téléphone à sa banque qui lui affirme qu'elle n'a jamais été victime de cambriolage. La gendarmerie des Andelys à qui le vieil homme a raconté la mésaventure a ouvert une enquête pour tentative de vol par fausse qualité. Dans le cas présent, les deux individus n'ont rien trouvé à voler : ni argent ni bijoux.

Appel à la vigilance de la gendarmerie

La surveillance a été renforcée dans le secteur. Les gendarmes appellent par la même occasion les personnes âgées plus particulièrement à ne pas ouvrir leur porte a des inconnus, y compris s'il s'agit de policiers ou de gendarmes ou encore d'agents des eaux...

Il est impératif quoi qu'il en soit de demander à ces visiteurs leur carte professionnelle. Dans le cas d'un refus ou d'un doute, il ne faut pas hésiter à composer le 17 sur son téléphone, insiste le capitaine Pivetta, adjoint au commandant de la compagnie de gendarmerie des Andelys.