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Les braqueurs présumés de C Express étaient déjà en prison


Mercredi 30 Janvier 2013 à 18:59 -



Les braqueurs présumés de C Express étaient déjà en prison
SEINE-MARITIME - La présence d’esprit de deux riverains a permis de confondre et d’interpeller les deux présumés braqueurs de la supérette C Express, située place Eugène Delacroix à Grand-Quevilly (Seine-Maritime).

Les faits remontent au 3 septembre dernier. Ce jour-là, un commerçant qui exploite l’enseigne C Express est vicitime d’un vol à main armée. Deux hommes encagoulés, gantés et armés l’un d’un flash-ball, l’autre d’un pistolet semi-automatique dont irruption dans la boutique. Ils menacent la caissière, raflent la recette et disparaissent à pied. Un hold-up éclair, sans bavure.

Le témoignage capital de deux témoins

Des recherches sont naturellement déclenchées aussitôt dans toute le quartier. Les policiers ont un signalement assez précis des deux individus notamment sur la façon dont ils sont habillés. La chance va sourire aux enquêteurs ce jour-là. Alors qu’ils passent au peigne fin tous les hall d’immeuble, ils rencontrent deux habitants occupés à promener leur chien.

Leur témoignage est capital. Ils racontent avoir vu deux hommes entrer précipitamment dans les parties communes d’un immeuble. Le plus intéressant est la suite. Quand ils en sont ressortis quelques instants plus tard, c’est ce qui a intrigués ces témoins, ils étaient habillés autrement. A peine étaient-il reconnaissables !

Des « pièces à conviction » dans une cave

De fait, en fouillant dans les caves, les policiers retrouvent des effets vestimentaires, dont une paire de gants, qui correspondent parfaitement à ceux des braqueurs décrits par les employés et clients de la supérette.

Ces « pièces à conviction » sont envoyées pour analyses au laboratoire de la police technique et scientifique. Les résultats reviennent au bout de quelques semaines. Reste alors à consulter le fichier national des empreintes génétiques. Et bingo. Les enquêteurs peuvent alors mettre un nom sur un ADN, qui permet de confondre l’un des braqueurs présumés. Il s’agit d’un adolescent âgé de 15 ans, mais déjà archi-connu des autorités judiciaires. Le jeune homme, originaire de Petit-Quevilly, est d’ailleurs à ce moment-là enfermé au Centre éducatif de Saint-Denis le Thibout.

Ils nient les faits, mais…

De fil en aiguille, les policiers remontent jusqu’au deuxième braqueurs. Il s’agit d’un jeune homme de 17 ans, demeurant à Grand-Quevilly. Il est lui aussi enfermé mais à la maison d’arrêt de Rouen. Il a été interpellé à la mi-octobre 2012 à Evreux en possession d’une arme prohibée, un pistolet semi-automatique.

Tous les deux sont placés en garde à vue le 24 janvier. Leurs victimes les reconnaissent formellement sur des planches photographiques. Les deux suspects nient cependant les faits, et opposent aux enquêteurs des explications « qui ne tiennent pas la route », selon un policier. L’un affirme ainsi avoir perdu sa paire de gants et n’être en rien impliqué dans ce vol à main armée.

Les deux jeunes gens ont été déférés devant un magistrat du parquet de Rouen à l’issue de leur garde à vue dimanche soir. Tous les deux ont été placés sous mandat de dépôt, tandis qu’une information judiciaire a été ouverte afin de permettre aux policiers de poursuivre leurs investigations.



              


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