La police judiciaire de Rouen a mis tous les moyens techniques à sa disposition pour parvenir à confondre les auteurs présumés du braquage : surveillance, écoutes téléphoniques, filature...(Photo d'illustration : @DGPN-SICOP)
SEINE-MARITIME - Les deux malfaiteurs soupçonnés d'être les auteurs du braquage commis au bureau de poste de Grand-Couronne il y a un peu plus d'un mois sont en prison. L'un a été interpellé le 13 septembre, au lendemain des faits, le second le 15 octobre. Ils ont été mis en examen pour vol avec arme, vol de véhicule avec violences, vol par escalade (l'une des armes en leur possession avait été dérobée au cours d'un cambriolage) et placés en détention provisoire.
Le matin du 12 septembre, vers 9 h 10, un individu encagoulé, casqué et ganté, fait irruption dans le bureau de poste. Calmement, il pose son arme sur le comptoir pour intimider les employés et demande le contenu de la caisse. Le personnel s'exécute. Tout va très vite. Le malfaiteur prend la fuite et s'engouffre dans une voiture (une BMW) au volant de laquelle l'attend un complice.
Lire ici le rappel des faits
L'enquête est confiée à la Division criminelle du Service régional de police judiciaire (SRPJ) de Rouen. Elle nécessite de minutieuses investigations. Les policiers disposent il est vrai d'un vague signalement du véhicule des braqueurs, une BMW de couleur grise et un bout de la plaque d'immatriculation. Ces éléments d'information font l'objet immédiatement d'une diffusion auprès des services de police et de gendarmerie. C'est ainsi que le véhicule est repéré, en stationnement, à Sotteville-lès-Rouen.
Des répliques d'armes dans la BMW
Dès lors, une planque est mise en place - toute une nuit - par les hommes du commissaire divisionnaire Philippe Ménard. Et, au petit matin, les enquêteurs observent un homme, une vieille connaissance à eux, impliquée dans des braquages, qui s'installe au volant de la BMW. Le véhicule est alors pris en filature et au moment le plus propice les policiers l'interceptent et neutralisent dans la foulée son conducteur.
Dans le véhicule, qui a été volé au cours d'un car-jacking commis à Saint-Pierre-lès-Elbeuf quelques jours plus tôt, les enquêteurs découvrent deux répliques d'armes, une arme de poing et un fusil d'assaut, ainsi qu'un casque moto qui est identifié comme étant celui que portait le malfaiteur lors de l'attaque du bureau de poste.
Une partie du butin retrouvée chez lui
Une perquisition est effectuée à l'un des domiciles du suspect dans l'agglomération rouennaise. Et là les policiers découvrent une partie de l'argent dérobé, un fusil à pompe, 130 grammes d'héroïne et les vêtements qui avaient servi lors du braquage.
Le suspect, âgé d'une cinquantaine d'années, est placé en garde à vue. Il sera confondu comme étant celui qui conduisait la BMW ce 12 septembre.
Son complice présumé est quant à lui interpellé un mois plus tard, mardi 15 octobre dans l'agglomération rouennaise. Les enquêteurs avaient recueillis des éléments d'enquête leur permettant de le mettre en cause. "Logé" dans un village de la région de Bernay, dans l'Eure, il a été placé sous la surveillance de la BRI (brigade de recherches et d'intervention).
Ils nient les faits
L'individu âgé d'une cinquantaine d'années est également connu des services de police et de la justice pour des faits de vols à main armée.
Au cours des interrogatoires, les deux malfaiteurs présumés n'ont à aucun moment reconnu être les auteurs du braquage de la Poste de Grand-Couronne. Présentés à un magistrat du parquet et au juge d'instruction, les deux hommes ont été placés en détention provisoire par le juge des libertés et de la détention (JLD).
Le matin du 12 septembre, vers 9 h 10, un individu encagoulé, casqué et ganté, fait irruption dans le bureau de poste. Calmement, il pose son arme sur le comptoir pour intimider les employés et demande le contenu de la caisse. Le personnel s'exécute. Tout va très vite. Le malfaiteur prend la fuite et s'engouffre dans une voiture (une BMW) au volant de laquelle l'attend un complice.
Lire ici le rappel des faits
L'enquête est confiée à la Division criminelle du Service régional de police judiciaire (SRPJ) de Rouen. Elle nécessite de minutieuses investigations. Les policiers disposent il est vrai d'un vague signalement du véhicule des braqueurs, une BMW de couleur grise et un bout de la plaque d'immatriculation. Ces éléments d'information font l'objet immédiatement d'une diffusion auprès des services de police et de gendarmerie. C'est ainsi que le véhicule est repéré, en stationnement, à Sotteville-lès-Rouen.
Des répliques d'armes dans la BMW
Dès lors, une planque est mise en place - toute une nuit - par les hommes du commissaire divisionnaire Philippe Ménard. Et, au petit matin, les enquêteurs observent un homme, une vieille connaissance à eux, impliquée dans des braquages, qui s'installe au volant de la BMW. Le véhicule est alors pris en filature et au moment le plus propice les policiers l'interceptent et neutralisent dans la foulée son conducteur.
Dans le véhicule, qui a été volé au cours d'un car-jacking commis à Saint-Pierre-lès-Elbeuf quelques jours plus tôt, les enquêteurs découvrent deux répliques d'armes, une arme de poing et un fusil d'assaut, ainsi qu'un casque moto qui est identifié comme étant celui que portait le malfaiteur lors de l'attaque du bureau de poste.
Une partie du butin retrouvée chez lui
Une perquisition est effectuée à l'un des domiciles du suspect dans l'agglomération rouennaise. Et là les policiers découvrent une partie de l'argent dérobé, un fusil à pompe, 130 grammes d'héroïne et les vêtements qui avaient servi lors du braquage.
Le suspect, âgé d'une cinquantaine d'années, est placé en garde à vue. Il sera confondu comme étant celui qui conduisait la BMW ce 12 septembre.
Son complice présumé est quant à lui interpellé un mois plus tard, mardi 15 octobre dans l'agglomération rouennaise. Les enquêteurs avaient recueillis des éléments d'enquête leur permettant de le mettre en cause. "Logé" dans un village de la région de Bernay, dans l'Eure, il a été placé sous la surveillance de la BRI (brigade de recherches et d'intervention).
Ils nient les faits
L'individu âgé d'une cinquantaine d'années est également connu des services de police et de la justice pour des faits de vols à main armée.
Au cours des interrogatoires, les deux malfaiteurs présumés n'ont à aucun moment reconnu être les auteurs du braquage de la Poste de Grand-Couronne. Présentés à un magistrat du parquet et au juge d'instruction, les deux hommes ont été placés en détention provisoire par le juge des libertés et de la détention (JLD).