SEINE-MARITIME. Sans la vigilance du peloton de surveillance et d'intervention (PSIG) de la compagnie de gendarmerie de Rouen, deux cambrioleurs étaient bien partis pour écumer les corps de ferme de Rebets, un village de 140 âmes situé dans le canton de Buchy.

Il est un peu moins de 6 heures ce dimanche 20 juillet. Le jour est déjà levé. Une patrouille du PSIG de Rouen est dehors. Elle est informée qu'un homme vient d'être victime d'une tentative de cambriolage chez lui, à Rebets : le cadenas de sa propriété a été fracturé.

La victime déclare avoir vu deux individus suspects rôder autour. Il donne donc leur signalement aux gendarmes, lesquels sont amenés à contrôler un peu plus tard une Peugeot 607 dont les deux occupants correspondent à la description donnée par le témoin.

Ils passent des aveux

De fait, dans le véhicule, les gendarmes découvrent un tas d'outillages divers dont des boites à outil, des perceuses... Acculés, mais surtout incapables de justifier la provenance de ce matériel, les deux hommes, placés en garde à vue à la brigade de Saint-Jacques-sur-Darnétal, finissent pas reconnaître être les auteurs d'au moins sept vols par effraction au cours de la nuit dans le même village de Rebets.

Des aveux qui ont pu être confirmés dans la matinée par les victimes dont la plupart ont appris par les gendarmes qu'ils s'étaient fait cambrioler dans la nuit !

De nationalité roumaine, les deux mis en cause, âgés entre 20 et 25 ans et originaires selon eux de la région parisienne, devraient être déférés ce lundi 21 juillet dans la journée au palais de justice de Rouen.