Les occupants pacifiques de la ferme des Bouillons, expulsés par les CRS ce mercredi matin, appellent sur leur site à un rassemblement ce mercredi soir à 17 heures "pour décider des suites à donner à notre action".
"On le sentait venir", écrit le collectif. "Après une nuit et une journée devant la Safer, pour demander un rendez-vous avec son président, Emmanuel Hyest, qui ne nous sera pas accordé, les forces de l’ordre sont entrées en action le 19 août à l’aube pour expulser les occupants des Bouillons".
"La FNSEA a obtenu ce qu’elle désirait : l’éviction des citoyens qui lui avaient fait l’affront de mettre le nez dans ses petites affaires".
"On le sentait venir", écrit le collectif. "Après une nuit et une journée devant la Safer, pour demander un rendez-vous avec son président, Emmanuel Hyest, qui ne nous sera pas accordé, les forces de l’ordre sont entrées en action le 19 août à l’aube pour expulser les occupants des Bouillons".
"La FNSEA a obtenu ce qu’elle désirait : l’éviction des citoyens qui lui avaient fait l’affront de mettre le nez dans ses petites affaires".
La Confédération paysanne condamne fermement l'expulsion
Les Amis de la Confédération paysanne ont réagi également à l'intervention des forces de l'ordre ce matin à l’expulsion des occupants de la ferme des Bouillons. Une expulsion qu'ils "condamnent fermement".
"La lutte emblématique menée avec succès depuis plus de 2 ans pour s’opposer à l’urbanisation de ces terres agricoles par Immochan et le groupe Mulliez s’achève par un déni administratif et politique", soulignent-ils dans un communiqué.
"En effet, l’occupation pacifique s’est accompagnée d’un véritable projet de poursuite de l’activité agricole en mettant en place du maraîchage biologique. Les occupants ont ainsi prouvé que cette terre était nourricière et qu’ils étaient en capacité de la travailler.
Suite à l’abandon du projet Immochan, un certain nombre des occupants ont demandé à pouvoir s’installer de manière régulière pour continuer leurs cultures.
La SAFER a « oublié » de les recevoir pour émettre un avis au niveau de leur projet. Elle a soutenu le dossier d’une SCI jusqu’alors inconnue. On peut s’interroger sur cette aberration : est-ce un choix politique, une méconnaissance du terrain ou pire encore, un choix lié à des « connaissances » ?
Les Amis de la Confédération paysanne continuent à soutenir ceux qui ont démontré leur réelle volonté d’agir pour la sauvegarde des terres agricoles, pour des projets fiables, durables et soutenables".
"La lutte emblématique menée avec succès depuis plus de 2 ans pour s’opposer à l’urbanisation de ces terres agricoles par Immochan et le groupe Mulliez s’achève par un déni administratif et politique", soulignent-ils dans un communiqué.
"En effet, l’occupation pacifique s’est accompagnée d’un véritable projet de poursuite de l’activité agricole en mettant en place du maraîchage biologique. Les occupants ont ainsi prouvé que cette terre était nourricière et qu’ils étaient en capacité de la travailler.
Suite à l’abandon du projet Immochan, un certain nombre des occupants ont demandé à pouvoir s’installer de manière régulière pour continuer leurs cultures.
La SAFER a « oublié » de les recevoir pour émettre un avis au niveau de leur projet. Elle a soutenu le dossier d’une SCI jusqu’alors inconnue. On peut s’interroger sur cette aberration : est-ce un choix politique, une méconnaissance du terrain ou pire encore, un choix lié à des « connaissances » ?
Les Amis de la Confédération paysanne continuent à soutenir ceux qui ont démontré leur réelle volonté d’agir pour la sauvegarde des terres agricoles, pour des projets fiables, durables et soutenables".