Condamnés lundi par le tribunal correctionnel de Rouen à de lourdes peines - prison avec sursis, amendes et dommages et intérêts - les co-gérants de l'enseigne L'As du Cuir, rue des Carmes à Rouen, ont décidé ce jeudi de faire appel de leur condamnation, tant au pénal qu'au civil. Poursuivis pour des "pratiques commerciales agressives et trompeuses", la SARL Frangin-Frangine et ses gérants Paco et Julia Greenbaum, ont été condamnés solidairement à une amende de 50 000 euros et à 8 000 euros chacun de dommages et intérêts, et à verser plusieurs milliers d'euros de dédommagement aux victimes. En outre, les deux gérants ont écopé de dix mois d'emprisonnement avec sursis.
La boutique est fermée
Des peines qui ont fait bondir leur avocat, Me Fabien Picchiottino. " Nous interjetons appel de ce jugement pour que soient revues dans de plus justes proportions ces sommes et sanctions, tout à fait disproportionnées par rapport aux faits reprochés", souligne le défenseur des commerçants. A ses yeux, la justice a voulu "faire un exemple de ce dossier". " Tout a été fait pour casser mes clients depuis le début de l'affaire. Ils n'ont tué personne! ", lâche l'avocat rouennais qui estime que "le tribunal a prononcé des peines d'exclusion sociale" à l'égard de Paco et Julia Greenbaum.
Les gérants de laSARL Frangin-Frangine, estimant avoir été lynchés médiatiquement, ont annoncé hier la fermeture de leur boutique de la rue des Carmes. " Ils vont ouvrir un autre magasin à Rouen et changer d'activité. Ils ne vendront plus de vêtements en cuir", indique Me Picchiottino. "Il ne s'agit pas pour eux d'essayer d'échapper à la justice, mais ils ne peuvent plus exercer leur activité sereinement rue des Carmes".
La boutique est fermée
Des peines qui ont fait bondir leur avocat, Me Fabien Picchiottino. " Nous interjetons appel de ce jugement pour que soient revues dans de plus justes proportions ces sommes et sanctions, tout à fait disproportionnées par rapport aux faits reprochés", souligne le défenseur des commerçants. A ses yeux, la justice a voulu "faire un exemple de ce dossier". " Tout a été fait pour casser mes clients depuis le début de l'affaire. Ils n'ont tué personne! ", lâche l'avocat rouennais qui estime que "le tribunal a prononcé des peines d'exclusion sociale" à l'égard de Paco et Julia Greenbaum.
Les gérants de laSARL Frangin-Frangine, estimant avoir été lynchés médiatiquement, ont annoncé hier la fermeture de leur boutique de la rue des Carmes. " Ils vont ouvrir un autre magasin à Rouen et changer d'activité. Ils ne vendront plus de vêtements en cuir", indique Me Picchiottino. "Il ne s'agit pas pour eux d'essayer d'échapper à la justice, mais ils ne peuvent plus exercer leur activité sereinement rue des Carmes".