La maison d'arrêt de Rouen, située sur la rive gauche, abrite 700 détenus (Capture d'écran Google Maps)
Dans le cadre d'un mouvement national, le personnel pénitentiaire manifestera un peu partout en France ce lundi 24 juin. En Haute-Normandie, un rassemblement est prévu à Rouen à 8 heures devant l'entrée principale de la maison d'arrêt Bonne Nouvelle. Les manifestants iront ensuite en cortège et à pied jusqu'à la préfecture afin de remettre une lettre ouverte au préfet, Pierre-Henry Maccioni
Une cinquantaine de surveillants venus du Havre, d'Evreux, Val-de-Reuil et de Rouen est attendue par les organisations syndicales à l'origine de cet appel à manifester, à savoir FO, la CFTC et le SPS. L'UFAP, syndicat majoritaire, ne s'est pas joint au mouvement.
Les fouilles d'après parloir en question
Pour les syndicats, il s'agit de dénoncer l'article 57 de la loi pénitentiaire qui limite les fouilles au corps des détenus qui reviennent du parloir. Une directive européenne prévoit en effet la suppression de la fouille intégrale systématique (*), pour la remplacer par une fouille aléatoire en cas de soupçons, souligne Emmanuel Garrido, délégué régional du SPS (Syndicat pénitentiaire national des surveillants non gradés). Si à Rouen, ces fouilles sont toujours de rigueur, dans d'autres établissements pénitentiaires elles ont disparu.
Parmi les autres revendications, le surveillants réclament "davantage de moyens humains et financiers pour assurer l'ordre et la discipline" dans les maisons d'arrêts et centre de détention.
Bientôt des filets anti-hélicoptère
A propos de la fermeture des miradors, les syndicats continuent de penser qu'il s'agit pour l'administration d'une mesure destinée à gagner des postes. A Rouen, le mirador a été supprimé en septembre 2012. Et les craintes demeurent de voir ceux du centre de détention des Vignettes à Val-de-Reuil et de la maison d'arrêt d'Evreux de fermer prochainement.
La seule nouvelle concernant la prison Bonne Nouvelle (700 détenus), selon Emmanuel Garrido, le budget de l'établissement rouennais prévoit le financement et l'installation de filets anti-évasion par hélicoptère.
(*) Une pratique jugée humiliante à plusieurs reprises par la Cour européenne des droits de l'Homme.
Une cinquantaine de surveillants venus du Havre, d'Evreux, Val-de-Reuil et de Rouen est attendue par les organisations syndicales à l'origine de cet appel à manifester, à savoir FO, la CFTC et le SPS. L'UFAP, syndicat majoritaire, ne s'est pas joint au mouvement.
Les fouilles d'après parloir en question
Pour les syndicats, il s'agit de dénoncer l'article 57 de la loi pénitentiaire qui limite les fouilles au corps des détenus qui reviennent du parloir. Une directive européenne prévoit en effet la suppression de la fouille intégrale systématique (*), pour la remplacer par une fouille aléatoire en cas de soupçons, souligne Emmanuel Garrido, délégué régional du SPS (Syndicat pénitentiaire national des surveillants non gradés). Si à Rouen, ces fouilles sont toujours de rigueur, dans d'autres établissements pénitentiaires elles ont disparu.
Parmi les autres revendications, le surveillants réclament "davantage de moyens humains et financiers pour assurer l'ordre et la discipline" dans les maisons d'arrêts et centre de détention.
Bientôt des filets anti-hélicoptère
A propos de la fermeture des miradors, les syndicats continuent de penser qu'il s'agit pour l'administration d'une mesure destinée à gagner des postes. A Rouen, le mirador a été supprimé en septembre 2012. Et les craintes demeurent de voir ceux du centre de détention des Vignettes à Val-de-Reuil et de la maison d'arrêt d'Evreux de fermer prochainement.
La seule nouvelle concernant la prison Bonne Nouvelle (700 détenus), selon Emmanuel Garrido, le budget de l'établissement rouennais prévoit le financement et l'installation de filets anti-évasion par hélicoptère.
(*) Une pratique jugée humiliante à plusieurs reprises par la Cour européenne des droits de l'Homme.