Les officiels lors de la visite inaugurale vendredi (Photo@DR)
L'inauguration de l'extension de la zone artisanale du Castel à Lieurey (Eure) s'est déroulée vendredi 25 septembre en présence notamment de Stéphanie Auger, vice-présidente chargée du développement économique au sein du Département. L'occasion d'affirmer tout l'intérêt, dans la stratégie économique euroise, de trouver le bon équilibre entre les grands pôles d'activités et les zones plus petites mais également pourvoyeuses d'emplois.
Il aura fallu aux élus de Lieurey puis plus tard aux délégués de la communauté de communes Vièvre-Lieuvin (CCVL) de la persévérance pour arriver à concrétiser le projet de la zone artisanale du Castel à la sortie du bourg. Idéalement située, le long de la RD 834 qui relie l'A13 à l'A28, cette zone aura été "victime d'un acharnement procédurier hors du commun avec 14 procès en 13 ans", rappelle Guy Lainey, premier adjoint au maire de Lieurey et également vice-président de la CCVL.
Déjà trois entreprises et une vingtaine d'emplois
En 1999, la commune de Lieurey achète 4 hectares de terrains qui sont aujourd’hui devenus la zone d’activités du Castel. Quelques années plus tard, en 2007, la municipalité les cède à la CCVL (Communauté de communes du Vièvre-Lieuvin), cette dernière ayant acquis la compétence économique. Elle fait réaliser une première tranche de travaux, aménageant ainsi quatre parcelles dont trois sont à présent vendues.
Trois entreprises y sont installées, générant une vingtaine d’emplois. "Cette zone a permis de garder sur le secteur des entreprises artisanales dynamiques qui avaient besoin d'espace pour continuer à se développer", confie Etienne Leroux, le président de la CCVL.
Neuf nouvelles parcelles disponibles
Profitant de cette dynamique, la CCVL a lancé le projet d'une extension de la zone artisanale sur un peu plus de 2 hectares supplémentaires avec l'aménagement de neuf nouvelles parcelles dont certaines sont sur le point d'être occupées.
"Les petites zones économiques ne sont plus à la mode", relève à son tour le député de l'Eure, Hervé Morin. "Elles sont pourtant indispensables pour l'équilibre du territoire et le développement d'activités de proximité. Nous avons besoin d'une offre foncière adaptée dans nos bourgs. Par exemple, dans 4 ou 5 ans, nous n'aurons presque plus d'espaces disponibles à l'échelle du pays Risle-Estuaire. Il faut donc anticiper et encourager des initiatives de ce type", poursuit l'ancien ministre.
Le préfet de l'Eure de se réjouir également de voir ce projet arriver à son terme. "Même si je suis à cheval sur la préservation des terres agricoles, je suis favorable au développement de telles zones d'activités. En sachant que le tissu artisanal de ce département est particulièrement dynamique et que, de plus, le taux de survie de ces entreprises artisanales, est nettement supérieur dans l'Eure que sur le plan national. Ce qui signifie notamment que des emplois durables se créent dans de tels espaces", estime pour sa part René Bidal.
Il aura fallu aux élus de Lieurey puis plus tard aux délégués de la communauté de communes Vièvre-Lieuvin (CCVL) de la persévérance pour arriver à concrétiser le projet de la zone artisanale du Castel à la sortie du bourg. Idéalement située, le long de la RD 834 qui relie l'A13 à l'A28, cette zone aura été "victime d'un acharnement procédurier hors du commun avec 14 procès en 13 ans", rappelle Guy Lainey, premier adjoint au maire de Lieurey et également vice-président de la CCVL.
Déjà trois entreprises et une vingtaine d'emplois
En 1999, la commune de Lieurey achète 4 hectares de terrains qui sont aujourd’hui devenus la zone d’activités du Castel. Quelques années plus tard, en 2007, la municipalité les cède à la CCVL (Communauté de communes du Vièvre-Lieuvin), cette dernière ayant acquis la compétence économique. Elle fait réaliser une première tranche de travaux, aménageant ainsi quatre parcelles dont trois sont à présent vendues.
Trois entreprises y sont installées, générant une vingtaine d’emplois. "Cette zone a permis de garder sur le secteur des entreprises artisanales dynamiques qui avaient besoin d'espace pour continuer à se développer", confie Etienne Leroux, le président de la CCVL.
Neuf nouvelles parcelles disponibles
Profitant de cette dynamique, la CCVL a lancé le projet d'une extension de la zone artisanale sur un peu plus de 2 hectares supplémentaires avec l'aménagement de neuf nouvelles parcelles dont certaines sont sur le point d'être occupées.
Cet investissement de 486 000 € a bénéficié d'un soutien du Département au titre de sa politique d'aide au développement économique de 85 000 €. "Nous avons besoin dans l'Eure d'espaces adaptés pour l'accueil des entreprises, aussi bien en zone urbaine que rurale. Grâce à un schéma départemental des zones d'activités, nous devons être en mesure d'assurer un équilibre harmonieux entre les territoires et de répondre à toutes les demandes pour rester attractif", insiste Stéphanie Auger, la vice-présidente du Département en charge des dossiers de développement économique.Hervé Morin : "Encourager des initiatives de ce type"
"Les petites zones économiques ne sont plus à la mode", relève à son tour le député de l'Eure, Hervé Morin. "Elles sont pourtant indispensables pour l'équilibre du territoire et le développement d'activités de proximité. Nous avons besoin d'une offre foncière adaptée dans nos bourgs. Par exemple, dans 4 ou 5 ans, nous n'aurons presque plus d'espaces disponibles à l'échelle du pays Risle-Estuaire. Il faut donc anticiper et encourager des initiatives de ce type", poursuit l'ancien ministre.
Le préfet de l'Eure de se réjouir également de voir ce projet arriver à son terme. "Même si je suis à cheval sur la préservation des terres agricoles, je suis favorable au développement de telles zones d'activités. En sachant que le tissu artisanal de ce département est particulièrement dynamique et que, de plus, le taux de survie de ces entreprises artisanales, est nettement supérieur dans l'Eure que sur le plan national. Ce qui signifie notamment que des emplois durables se créent dans de tels espaces", estime pour sa part René Bidal.