Quelque 2 500 personnes ont défilé en silence entre le commissariat de Mantes-la-Jolie et le pavillon du couple de policiers assassinés à Magnanville (Photo@Police nationale/Twitter)
Policiers, gendarmes, pompiers et anonymes... Quelque 2 500 personnes ont participé à une marche blanche ce jeudi matin à la mémoire des deux policiers tués lundi soir à leur domicile à Magnanville (Yvelines). Le cortège a défilé dans un silence absolu du commissariat de police de Mantes-la-Jolie à l'allée des Perdrix à Magnanville, où étaient domiciliés depuis cinq ans Jean-Baptiste Salvaing, sa compagne Jessica Schneider et leur fils Matthieu, âgé de 3 ans et demi.
Hier, mercredi, des hommages avec minute de silence se sont déroulés dans tous les commissariats de police et les brigades de gendarmerie de l'Hexagone. Le chef de l'État s'est rendu à cette occasion au ministère de l'Intérieur, avec Manuel Valls et Bernard Cazeneuve.
Les deux policiers ont été tués à l'arme blanche lundi vers 20h30 à leur domicile par Larossi Abballa, 25 ans. L'assassin a d'abord poignardé à mort de neuf coups de couteau Jean-Baptiste Salvaing qui rentrait à son domicile à Magnanville, avant de blesser mortellement la compagne du policier, Jessica Schneider qui se trouvait à l'intérieur du pavillon avec son fils de 3 ans et demi. Le petit garçon a été récupéré sain et sauf par les forces de l'ordre.
Hier, mercredi, des hommages avec minute de silence se sont déroulés dans tous les commissariats de police et les brigades de gendarmerie de l'Hexagone. Le chef de l'État s'est rendu à cette occasion au ministère de l'Intérieur, avec Manuel Valls et Bernard Cazeneuve.
Les deux policiers ont été tués à l'arme blanche lundi vers 20h30 à leur domicile par Larossi Abballa, 25 ans. L'assassin a d'abord poignardé à mort de neuf coups de couteau Jean-Baptiste Salvaing qui rentrait à son domicile à Magnanville, avant de blesser mortellement la compagne du policier, Jessica Schneider qui se trouvait à l'intérieur du pavillon avec son fils de 3 ans et demi. Le petit garçon a été récupéré sain et sauf par les forces de l'ordre.
" Il était venu chez moi, aujourd'hui c'est moi qui viens chez lui"
Peu avant l'assaut des forces de l'ordre dans le pavillon du couple de policiers où il était retranché, Larossi Abballa a laissé entendre qu'il connaissait le policier qu'il venait de tuer de neuf coups de couteau
Larossi Abballa connaissait-il l'officier de police judiciaire en poste au commissariat des Mureaux ? Tout semble l'indiquer. "Il est venu chez moi, aujourd'hui c'est moi qui viens chez lui", aurait déclaré l'assassin lors d'un échange avec le négociateur du RAID, peu avant l'assaut donné par l'unité d'élite de la police et la mort d'Abballa.
Assurément les deux hommes se connaissaient, s'étaient rencontrés. À Mantes-la-Jolie ou aux Mureaux où le policier a été en poste. Condamné dans une affaire de droit commun (vol et recel) et impliqué dans un dossier pour association de malfaiteurs en relation avec une entreprise terroriste ( Il a écopé en 2013 de 3 ans de prison), Larossi Abballa avait ouvert, en janvier 2016, un fast-food sous le nom de Dr Food sur la place de la mairie aux Mureaux. Il en faisait la publicité sur sa page Facebook, où il comptait plus d'un millier d'amis et parlait de ses projets.
Jean-Baptiste Salvaing avait quitté le commissariat de Mantes-la-Jolie en 2015 après plusieurs années à la brigade anti-criminalité (BAC) pour être affecté à celui des Mureaux, en qualité d'adjoint du chef de la sûreté urbaine.
Reste à savoir si Abballa, qui avait prêté allégeance au chef de Daesh, a agi seul ? Trois connaissances du djihadiste, trois hommes de 27, 29 et 44 ans, sont toujours en garde à vue (elle a été prolongée cet après-midi) dans les locaux de la section anti-terroriste du parquet de Paris.
Ce vendredi, Francois Hollande présidera une cérémonie d'hommage aux deux policiers à la Préfecture des Yvelines, à Versailles, en présence de Manuel Valls et de Bernard Cazeneuve.