Manifestation contre la Loi Travail : trois interpellations à Rouen


Mercredi 6 Avril 2016 à 11:33 -



Photo d'illustration@Caudemardos/Twitter
Trois jeunes gens, interpellés hier mardi en marge de la manifestation de la loi Travail à Rouen, étaient toujours en garde à vue ce mercredi matin à l'hôtel de police.

L'un d'entre eux, un rouennais de 17 ans, a été appréhendé en possession d'une barre de fer et alors qu'avec quelques dizaines d'autres, il semait du désordre dans le centre-ville, renversant tables et chaises aux terrasses de cafés. Les forces de l'ordre sont alors intervenues pour faire cesser le trouble.

Lors de l'interpellation du jeune homme, deux fonctionnaires, un de la brigade anti-criminalité et un autre de l'unité de sécurisation des transports en commun, ont été blessés légèrement après avoir reçu des coups de barre de fer. Un policier souffre de douleurs à une main, le second a été touché à la tête. Fort heureusement, son casque a amorti le choc.

Interpellé avec un masque à gaz

L'adolescent a été placé en garde à vue pour dégradations et violences avec arme sur personne dépositaire de l'autorité publique. Il devait être remis en liberté en fin de matinée avec une convocation devant le juge des enfants pour le mois de mai prochain.

Deux autres individus ont également été ramenés à l'hôtel de police pour des vérifications. L'un âgé de 23 ans et originaire d'Yvetot, était armé d'une corne de vache et avait le visage dissimulé par un foulard. Il a été placé en garde à vue. Le second (un rouennais de 17 ans) a été interpellé alors qu'il avait le visage dissimulé par un masque à gaz... A l'issue de son audition, ce dernier a été laissé libre.

Trois automobilistes molestés
par des manifestants


Une enquête a par ailleurs été ouverte à la suite de violences et de dégradations dont trois automobilistes auraient été victimes mardi matin avenue Grand Cour, sur la rive droite de Rouen, lors des actions menées par les agents portuaires.

Refusant les tracts que leur tendaient les manifestants à un barrage filtrant, trois conducteurs ont affirmé avoir été molestés et leur véhicule dégradé par des jets de projectiles (palettes, pneus, bouts de bois...) Les protagonistes en seraient venus aux mains. Les auteurs de ces violences n'avaient toujours pas été interpellés ce matin.