L'adolescent domicilié à Lillebonne a adressé un message de menace à la SNCF via internet : « J'ai placé une bombe dans la gare de Lyon ». - Illustration © Pixabay
Les récents événements qui ont touché la SNCF (sabotage de lignes TGV) ont-ils inspiré ce jeune garçon de 14 ans, arrêté en début de semaine à Lillebonne, en Seine-Maritime ? Les enquêteurs se sont sans doute posés la question lors de l'interrogatoire du collégien soupçonné d'être à l'origine d'une menace d'attentat contre des installations de la SNCF.
Tout récemment, un message de menace posté sur le réseau social X (anciennement Twitter) n'est pas passé inaperçu. Il a fait l'objet d'un signalement sur Pharos, la plateforme en ligne de la Police nationale. Les enquêteurs sont ainsi remontés jusqu'au jeune homme qui écrivait : « J'ai placé une bombe dans la gare de Lyon ».
Tout récemment, un message de menace posté sur le réseau social X (anciennement Twitter) n'est pas passé inaperçu. Il a fait l'objet d'un signalement sur Pharos, la plateforme en ligne de la Police nationale. Les enquêteurs sont ainsi remontés jusqu'au jeune homme qui écrivait : « J'ai placé une bombe dans la gare de Lyon ».
C'était un jeu...
Identifié et localisé en Seine-Maritime, le "pseudo-terroriste" en herbe a été interpellé lundi 5 août vers 10 h 50 au domicile familial à Lillebonne, relate une source policière. Placé en garde à vue, il a assuré lors de son audition que ce message faisait partie d'un jeu en ligne sur internet.
Selon lui, son adversaire, « anonyme », lui a demandé de poster ce message de menace sur le site de la SNCF. Il ajoute, pour se dédouaner, ne pas avoir mesuré alors la gravité de son acte.
De fait, le collégien va devoir répondre, ainsi que son représentant légal, à une convocation du juge des enfants le 3 octobre prochain.
« Ces faits sont un délit, punissable de 2 ans de prison et 30 000€ d'amende », précise la police. L'occasion pour elle de rappeler que les enquêteurs disposent maintenant de moyens techniques permettant de remonter aux auteurs de tels messages sur les réseaux sociaux.
Selon lui, son adversaire, « anonyme », lui a demandé de poster ce message de menace sur le site de la SNCF. Il ajoute, pour se dédouaner, ne pas avoir mesuré alors la gravité de son acte.
De fait, le collégien va devoir répondre, ainsi que son représentant légal, à une convocation du juge des enfants le 3 octobre prochain.
« Ces faits sont un délit, punissable de 2 ans de prison et 30 000€ d'amende », précise la police. L'occasion pour elle de rappeler que les enquêteurs disposent maintenant de moyens techniques permettant de remonter aux auteurs de tels messages sur les réseaux sociaux.
#Protéger | Hier, après un signalement sur Pharos, un mineur de 14ans à l'origine d'une fausse alerte à la bombe sur X, a pu être identifié et placé en GAV grâce aux 👮♀️👮 de Bolbec.
— Police nationale 76 (@PoliceNat76) August 6, 2024
🚨Ces faits sont un délit, punissable de 2 ans de prison et 30 000€ d'amende. pic.twitter.com/cGnhiU65RE