Menaces, insultes, crachats... Les trublions du lycée Malraux à Gaillon interpellés et renvoyés devant la justice


Jeudi 23 Octobre 2014 à 22:28 -



Les incidents se sont produits sur le parvis du lycée
Les gendarmes de la compagnie de Louviers (Eure) ont mis un point d'honneur à interpeller les individus qui les avaient insultés, bousculés et leur avaient craché dessus. 

Les faits remontent au 7 octobre devant le lycée Malraux à Gaillon. Vers 16h30, la gendarmerie de Gaillon est alertée qu'un groupe de sept jeunes individus sème le trouble à proximité de l'établissement scolaire dans lequel trois d'entre eux se sont introduits frauduleusement.

La proviseure du lycée prise à partie

La proviseure leur a demandé de quitter les lieux, mais rapidement ils sont rejoints par d'autres décidés à en découdre. Victimes d'insultes et de menaces, la reponsable du lycée décide alors d'appeler les forces de l'ordre. Une patrouille de la gendarmerie mobile, actuellement en mission de sécurisation dans le secteur intervient, ainsi que la police municipale de Gaillon et les gendarmes de la brigade locale.

Un déploiement qui ne semble guère impressionner les trublions qui s'en prennent maintenant aux forces de l'ordre. Mais gendarmes et policiers gardent leur sang froid devant les insultes, menaces , crachats et autres bousculades dont ils font l'objet. Ils savent que ce n'est que partie remise. 

Interpellés au saut du lit

De fait, mardi 21 octobre, une opération judiciaire est mise en place. Le jour n'est pas encore levé lorsque les gendarmes se présentent au domicile, à Gaillon, de quatre mis en cause qui ont été identifiés comme étant les principaux meneurs. Dans le lot, un majeur de 19 ans et trois mineurs de 15 et 17 ans. Ils sont placés en garde à vue. Ils ne seront pas remis en liberté avant d'avoir été présentés à un magistrat du parquet d'Evreux, après une prolongation de garde à vue.

Le majeur s'est vu signifier une comparution immédiate devant le tribunal correctionnel, hier mercredi. Il a été condamné à deux mois de prison avec sursis, 500€ d'amende et à dédommager deux policiers municipaux à hauteur de 200€ pour chacun. Rien en revanche pour les gendarmes malmenés !

Les trois mineurs seront convoqués ultérieurement devant le juge des enfants en vue de leur mise en examen.